Le Ministère de la Santé a publié un document officiel sur la variole du singe, relayant un large éventail d'informations relatives au virus et à la stratégie du pays pour gérer le risque sanitaire qui lui est associé. Intitulé « Variole du singe : Plan national de surveillance et de réponse », le document présente les dernières mises à jour sur la propagation mondiale de la maladie, expliquant comment elle a suscité des inquiétudes lorsqu'elle est passée de l'Europe aux Etats-Unis, au Canada, à l'Australie, à Israël et même en République démocratique du Congo (RDC). Dans le document, le ministère indique également que tout cas suspect doit être signalé immédiatement aux établissements de santé publics ou privés, qui sont chargés de contacter les autorités sanitaires régionales pour vérifier le cas et lancer une enquête épidémiologique si le cas est classé comme probable. Lire aussi | Services financiers. RCI Finance Maroc devient Mobilize Financial Services Pour chaque cas possible, les autorités sanitaires transmettront un formulaire d'investigation au Centre national des opérations d'urgence en santé publique (CNOUSP). Le document, distribué aux établissements de santé publics et privés, définit un « cas potentiel de variole du singe » comme toute personne souffrant d'une éruption cutanée. Par « cas suspect », la note du ministère désigne toute personne présentant une éruption cutanée, un symptôme vésiculaire ou vésiculo-pustuleux, avec une fièvre supérieure à 38°C. Le document définit en outre les cas probables comme ayant eu un contact avec un cas confirmé dans les 21 jours suivant le début des symptômes, tout cas suspect ayant voyagé dans les 21 jours précédant le début des symptômes, dans un pays où la maladie est endémique ou un pays ayant enregistré une chaîne de transmission depuis début mai 2022. La liste des pays où la maladie est endémique comprend actuellement des pays d'Afrique centrale et occidentale, d'Europe et d'Amérique du Nord. La variole du singe est une maladie généralement bénigne et autolimitée, la plupart des cas se rétablissant en quelques semaines, selon l'Organisation mondiale de la santé. Quant aux vaccins, plusieurs études soulignent qu'ils sont efficaces jusqu'à 85%.