img data-attachment-id="144523" data-permalink="https://leseco.ma/1001%195095_eco_05-06-2020_p016-indd-2/" data-orig-file="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?fit=500%2C204&ssl=1" data-orig-size="500,204" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"saidmejjat","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"1001%195095_eco_05-06-2020_p01(6).indd","orientation":"1"}" data-image-title="1001%195095_eco_05-06-2020_p01(6).indd" data-image-description data-medium-file="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?fit=300%2C122&ssl=1" data-large-file="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?fit=500%2C204&ssl=1" loading="lazy" class="wp-image-144523 size-full jetpack-lazy-image" src="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?resize=500%2C204&ssl=1" alt width="500" height="204" data-recalc-dims="1" data-lazy-srcset="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?w=500&ssl=1 500w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?resize=300%2C122&ssl=1 300w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?resize=370%2C151&ssl=1 370w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?resize=185%2C75&ssl=1 185w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?resize=20%2C8&ssl=1 20w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?resize=400%2C163&ssl=1 400w, https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?resize=118%2C48&ssl=1 118w" data-lazy-sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" data-lazy-src="https://i1.wp.com/leseco.ma/wp-content/uploads/2020/06/Graphe.jpg?resize=500%2C204&is-pending-load=1#038;ssl=1" srcset="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7"Souss-Massa : situation des principaux barrages La pénurie d'eau au niveau de la région Souss-Massa en général et Agadir en particulier ne peut être résolue que grâce au dessalement de l'eau de mer. Or l'exploitation de cette en eau non conventionnelle ne sera effective qu'en mars 2021. Entre temps, le tarissement des barrages continue d'exercer sa pression aussi bien sur l'eau potable que sur l'eau d'irrigation surtout à l'approche de la saison estivale et la hausse des températures durant cette période. Aujourd'hui, les réserves d'eau des principaux barrages de la région Souss-Massa ont considérablement diminué. Selon la situation journalière du 2 juin 2020, le volume d'eau stocké dans les retenues des barrages est de 132,09 Mm3. Cette quantité corresponde à un taux de remplissage moyen de l'ordre de 18,06 %. Dans ce sens, force est de constater que sur la capacité totale des barrages estimée à 731,39 Mm3, plus de 80% de la capacité est vide. En comparaison avec les trois dernières années hydrologiques, jamais le taux de remplissage moyen n'a enregistré un taux de 18,06 %. Il était de 33,84%, le 2 juin 2019, soit 246 Mm3 tandis que durant la même période des années 2018 et 2017, il était de 38,39% et 49,12% avec respectivement des réserves de 280 Mm3 et 358 Mm3. Il va sans dire que cette situation a été aggravée par le déficit pluviométrique alors que l'ensemble des bassins affiche des déficits chroniques. C'est d'ailleurs le barrage Abdelmoumen sur Oued Issen à Taroudant qui représente le déficit le plus chronique. Les barrages en déficit chronique Sur 198,4 Mm3 de capacité normale de ce barrage, la réserve retenue actuellement est de 15 Mm3, soit uniquement 7,6 %. Pour rappel, c'est au niveau de ce barrage que l'ONEE a lancé la réalisation de la station de transfert d'énergie par pompage (STEP) d'Abdelmoumen. Il est suivi du barrage Youssef Ben Tachfine qui irrigue la plaine de Chtouka. Disposant d'une capacité de 298,9 Mm3, ce barrage est rempli à hauteur de 13,1%, soit une réserve égale à 39,1 Mm3. Le constat de déficit est le même pour le barrage Moulay Abdellah situé à Tamri, au nord d'Agadir. Plein à hauteur de 17,3%, la réserve actuelle au sein de ce barrage est de 15,7 Mm3 alors que sa capacité totale est de 90,6 Mm3. Par contre, le barrage d'Aoulouz dont le taux de remplissage est actuellement à 41,9 % contre 67,9% durant la même période de l'année est sous pression en raison de la sécurisation des besoins en eau potable et l'irrigation agricole en faveur du périmètre agricole de Sebt El Guerdane à Taroudant. Pour rappel, une enveloppe de 115 MMDH a été consacrée à la région Souss-Massa dans le cadre du programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation 2020-2027. Plus de la moitié de ce montant, à savoir 60,9 MMDH, a été dédiée au développement de l'offre hydrique via la réalisation des barrages. Dans ce sens, deux barrages sont programmés d'une capacité de 350 Mm3, l'un à Taroudant à travers l'élévation du barrage Moukhtar Soussi pour l'irrigation à hauteur de 200 Mm3, l'autre à Tamri d'une capacité de 150 Mm3 pour l'irrigation, l'approvisionnement en eau portable et la protection des inondations. La capacité de stockage actuelle est estimée à plus de 730 Mm3 grâce à la réalisation de 8 barrages. Cette part sera hissée après l'achèvement des travaux à 1.040 Mm3. S'agissant des petits barrages, la région Souss-Massa concentre la majorité des barrages réalisés dans le cadre du plan national à hauteur de 199 barrages dont la majorité à la province de Taroudant (128 barrages) en plus de la réutilisation des eaux usées déjà lancée.