120 plaquettes de marbres ont été arrachées de leurs places tout au long de la promenade d'Agadir alors qu'elle est squattée par plus de 70 loueurs de bicyclettes et jeux d'enfants en plus des vendeurs ambulants. C'est bien connu, durant la période estivale, la corniche de la station balnéaire d'Agadir est prise d'assaut par les touristes. Mais cet unique exutoire à la fois pour les habitants de la ville et ses visiteurs est exposé actuellement à des actes de vandalisme avant même le rush des estivants. À cet égard, ce sont les murs de la promenade revêtus avec du marbre qui sont touchés par ce phénomène. Et aujourd'hui, il est impossible de se promener sur la corniche d'Agadir sans remarquer les 120 plaquettes de marbres arrachées de leurs places tout au long de cet espace public qui s'étend sur plus de six km et qui a nécessité une enveloppe de 240 MDH. Dans le détail, c'est dans la partie la moins fréquentée par les promeneurs que ces actes sont les fréquents. À cela s'ajoutent, les zones moins éclairées, ce qui pose une fois encore l'importance d'éclairer toute la promenade de la destination, malgré la problématique de la facture énergétique, afin de renforcer la sécurité et éviter les répercussions sur l'activité complémentaire en l'occurrence la restauration. Ce n'est pas tout : d'autres dégradations ont été repérées. Trois passages menant vers la plage ont été «taggés» avec des bombes de peintures. Par ailleurs, une vraie anarchie règne sur place avec notamment les balades en dos de chameaux et les personnes qui implantent leurs parasols sur la plage en échange d'argent alors que l'installation des douches payantes fait toujours défaut. De plus l'ouverture de la moitié de la plage est fermée vers l'embouchure d'Oued Souss. Cependant, ce sont les loueurs de vélos, bicyclettes électriques et jeux d'enfants sans autorisation en plus des vendeurs ambulants «fixes» qui portent le plus atteinte à ce lieu public en menaçant la sécurité des promeneurs jour et nuit, en particulier sur le tronçon appelé communément Tawada. Dans ce sens, des établissements touristiques en front de mer contribuent également à la prolifération de ce phénomène. Les interventions sporadiques des autorités locales semblent sans effet. Dans un autre registre, la commune urbaine d'Agadir, vient d'installer 29 miradors dont 3 en bois et 26 métallique en plus du déploiement de 98 maîtres nageurs en majorité mobilisés par la protection civile d'Agadir.