Une japonaise frappe une fois de plus dans le segment des SUV. Mazda vient de dévoiler les contours de ce qui sera sa nouvelle arme commerciale pour 2012 : la CX-5, une SUV qui se voudrait pas comme les autres. Le constructeur japonais lance ainsi l'offensive sur une catégorie de véhicules où la concurrence fait rage. La Nissan Qashqai et la Volkswagen Tiguan sont déjà vues comme ses premiers adversaires potentiels. Il faut toutefois reconnaître au passage que ce nouveau crossover de Mazda s'est doté d'atouts non négligeables. De prime abord, c'est avec un style bien affirmé que se présente le véhicule. La proue est bien plongeante, avec une large calandre flanquée du logo de la marque en nez d'ours. Il s'agit là de la première du nouveau style maison Kodo inauguré par les concepts Shinari et Minagi. Le véhicule dégage un fort dynamisme, aussi bien en coupe stylistique qu'en tenue de route. Dans l'habitacle, les sièges offrent une excellente assise avec une console centrale bardée de commandes. Le conducteur peut aussi avoir la main sur plusieurs fonctionnalités du véhicule sur le volant. Mazda a également voulu opter pour la générosité en espaces de rangements et coffrets qui pourraient bien s'avérer utiles. Skyactiv Quel est le bloc qui sert de propulseur au CX-5 ? Il s'agit, ni plus ni moins, de la dernière génération de blocs Mazda basée sur la technologie Skyactiv, une des dernières trouvailles des ingénieurs du constructeur japonais. Elle est destinée à réussir la combinaison entre puissance énergétique et faibles émissions. Pour la CX-5, deux versions de la Skyactiv sont annoncées. La première, Skyactiv-G 2.0, roule à l'essence avec une hausse de 15% du rendement énergétique. Le second bloc proposé est le Diesel Skyactiv-D 2.2, qui ne devrait toutefois pas dépasser les 120 g/km de CO2, en dépit d'un rendement énergétique porté à 20%. Ce moteur s'accompagne d'un nouveau turbocompresseur à deux étages. Avant-gardiste, le constructeur le voit par ailleurs déjà prêt pour les futures normes européennes en termes d'émission de gaz nocifs, Euro 6. La technologie Skyactiv est même appliquée au châssis, qui profite de nouvelles suspensions en avant et à l'arrière du véhicule. Résultat : une rigidité accrue et une légèreté améliorée de 14%. Toutefois, la puissance de ces blocs n'est pas encore communiquée par la marque nippone, qui semble vouloir entretenir le suspens jusqu'en septembre, en marge du salon de Francfort.