4,6% de croissance pour 2025 et un déficit réduit. La note d'orientation de Aziz Akhannouch fixe les objectifs. L'Etat social au fronton. Suivez La Vie éco sur Telegram Au titre de l'année prochaine, comme cela a été annoncé, l'Exécutif déterminé à poursuivre sa marche pour la consolidation des fondements de l'Etat social. La note d'orientation du PLF en livre l'illustration. La note adressée par le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, en donne la démonstration. On y lit, notamment, que « le Maroc a inauguré une nouvelle phase de réformes majeures et sans précédent qui renforcent son modèle social et de développement, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à travers notamment le lancement de projets visant à généraliser la protection sociale et à renforcer les fondements de l'Etat social ». Bien évidemment, cette note revient sur les acquis sur ce chapitre. Que l'on en juge : la généralisation de de l'AMO, avec, valeur juin dernier, 4 millions de familles, soit de 11 millions de citoyennes et de citoyens d'ores et déjà couverts. Et ce, pour un coût de 9 milliards de dirhams. Avec, il ne faut oublier tout l'effort consenti pour la mise à niveau et l'amélioration de l'accès aux soins. Mais, on ne dort pas sur les lauriers pour autant. L'Exécutif vise plus et mieux, en toute conformité avec le programme gouvernemental en la matière. Que ce soit sur le plan des infrastructures physiques ou encore sur le plan des ressources humaines. On s'attendra, certainement, à des actions ciblées pour honorer les engagements pris. L'Exécutif le sait et compte s'y investir. Si d'ores et déjà on sent des évolutions positives, 2025 devra consacrer l'élan. Dans la même veine, l'aide sociale directe ira crescendo. Notamment, par le truchement de l'opérationnalisation de l'Agence nationale de soutien social, pour assurer la réalisation et la durabilité des impacts sociaux et économiques attendus de ce programme Royal. Juste pour le rappel, à fin juin dernier, ce sont environ 3,8 millions de familles comprenant plus de 5 millions d'enfants, avec un coût annuel d'environ 25 MMDH. Et ce soutien devra se consolider à partir de janvier 2025, pour atteindre 250 dirhams par enfant pour les trois premiers enfants scolarisés ou de moins de 6 ans ou en situation de handicap (350 dirhams). Ledit soutien, précise la lote, sera de 175 dirhams pour les enfants non scolarisés. Pour les orphelins de père de moins de six ans ou poursuivant leurs études, ce soutien atteindra 375 dirhams par enfant pour les trois premiers enfants, avec un minimum de 500 dirhams par famille, portant ainsi le coût total du programme à 26,5 milliards de dirhams pour l'année 2025. C'est lourd certes, mais le gouvernement s'engage à en assurer le financement pour la pérennisation. Sur tous les plans. La note du Chef du gouvernement n'oublie pas chemin de rappeler tout ce qui est entrepris au niveau de l'investissement et de sa promotion pour à la fois la, création des richesses et partant des opportunités de l'emploi. Le gouvernement l'a dit et compte y mettre les leviers nécessaires : c'est sa priorité pour la deuxième moitié de son mandat. Pour ce faire, le Chef du gouvernement en appelle à la rationalisation des dépenses publiques, la consolidation des capacités de l'Etat pour le financement des politiques publiques, la poursuite de la réforme des établissements et des entreprises publics, la consolidation de la dynamique de l'investissement public et privé et la poursuite sur la voie de la mise en oeuvre de la réforme fiscale en vue d'une justice fiscale, mais aussi les autres chantiers structurants annoncés. Objectif, 4,6% de taux de croissance.