De quelle façon définir la langue ? Un code pour exprimer ce que l'on veut transmettre ? Ou plutôt un canal de diverses branches, avec des termes de divers sens ? Les définitions s'entassent mais on ne peut distinguer la plus crédible, quoique chacune d'elles mène à un sens différent. Et si l'on explorait le fin fond de cette langue, il va s'avérer que ses détails, ou plutôt ses composantes sont assez confuses. Les termes avec lesquels elle se présente peuvent rencontrer parfois des ressemblances, créant souvent des confusions. Trouver le mot exact est parfois alors pas si simple que cela en a l'air. Décidément, « la grosse » du notaire n'est pas « la grosse », en rapport au poids. Ou encore « le porte-monnaie » de l'avocat n'est pas « le porte-monnaie » où l'on met pièces et argent. Tant de termes qui s'écrivent et se prononcent de la même façon, mais qui différent complètement quant au sens. Le sujet de cette dissertation subit aussi la même complication. « La langue », le moyen qu'on utilise quotidiennement pour exprimer ce que l'on désire n'a pas le même sens que « la langue », cet organe humain qui prend en charge les quatre goûts. Peut-être que dans un de ces jours, l'utilité d'un dictionnaire traitant ces confusions sera incontestable. Les prochaines générations, en total désaccord avec le langage de leurs ascendants, n'auront pas l'obligeance d'empirer les choses d'avantages, puisque c'est volontairement conçu. Joignant des termes déjà connus à d'autres sens, sensés appartenir à d'autres, les nouvelles générations créent un langage propre à leurs principes coutumiers. En vivant le nouveau changement, volontaire certes, les plus âgés n'ont guère la plaisance de l'accepter. Et voilà que la guerre entre les générations ne cessera d'embaumer son odeur conflictuelle. La création d'un dictionnaire est alors à concrétiser le plus tôt possible. La langue subit des rectifications à longueur de temps, et le monde n'est pas si puissant pour suivre constamment ces changements. L'idée est là, mais qui aura l'amabilité de rendre ce ledit projet vivant ? On est là, on attend. Mais quant est-ce que la fin de cette attente ? On attend ...