Les futurs médecins ne lâchent pas l'affaire en ce qui concerne leur dossier revendicatif. Alors qu'ils boycottent leur cours magistraux les TP et TD ainsi que les stages médicaux depuis le 25 mars, les étudiants en médecine (générale, dentaire, pharmacie) ont organisé un sit-in à l'intérieur de la faculté de médecine de Casablanca pour faire entendre leurs voix. Toutefois, les pourparlers sont en cours avec leurs deux ministères de tutelle. Les détails. Le sit-in, observé essentiellement à Casablanca, mais aussi pareillement dans d'autres facultés de médecine publique du Royaume, a rassemblé plus de 250 étudiants grévistes au sein de la faculté de médecine générale de Casablanca. Pour Moad Labdaoui, étudiant en 3ème année et membre de la Coordination nationale des étudiants en médecine du Maroc CNEM, « ce sit-in s'inscrit dans la continuité de notre mouvement de lutte pour notre dossier revendicatif ». Il y a, depuis quelques semaines déjà, des pourparlers avec les responsables, à savoir le ministère de l'Enseignement supérieur, le ministère de la Santé et les doyens des facultés « mais jusqu'à présent, aucune de notre revendication n'a été concrétisé noir sur blanc », a-t-il confié à Hespress Fr. « En ce qui concerne notre dossier revendicatif, il y a rien de nouveau. Les discussions sont en cours, il y a eu des réunions avec les responsables du secteur où on a échangé sur plusieurs points. Nous avons également proposé plusieurs solutions pour que les étudiants puissent regagner les amphithéâtres le plus tôt possible », a-t-il ajouté. Lire aussi: Les médecins du public se joignent aux étudiants en médecine pour une marche nationale Interrogé sur la volonté de leurs deux ministères de tutelle et les doyens des facultés de remédier à leur situation, notre interlocuteur explique que « la volonté est là depuis le début, mais il y a certains points sur lesquels on doit se mettre d'accord. Après c'est à l'assemblée générale de la CNEM de décider de la suite des événements». Rappelons que les doléances des étudiants en médecine (générale, dentaire, pharmacie) portent notamment sur l'augmentation du nombre de postes budgétaires de médecins interne au sein des CHU, la révision des conditions des stages internés au sein des centres hospitaliers, l'extension des terrains de stage, et la révision de la réforme des études médicales qui laisse le futur médecin dans « l'ambiguïté ».