Ce mardi 7 janvier 2025, le Ghana a annoncé la suspension de sa reconnaissance de la soi-disant « rasd ». Cette décision marque un tournant significatif dans le contexte africain, confirmant le fléchissement progressif des derniers soutiens de cette entité fantoche. Elle représente également un sérieux revers pour les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc, consolidant davantage la légitimité de la position du Royaume sur cette question. Le Ghana, acteur de premier plan sur le continent africain, a pris une décision majeure le mardi 7 janvier 2025 en suspendant sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». Ce geste hautement symbolique reflète le réalignement stratégique de ce pays en faveur de l'intégrité territoriale du Maroc, un sujet sur lequel le Royaume ne cesse de remporter des victoires. Cette suspension constitue également un véritable camouflet pour les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et confirme la pertinence de l'approche marocaine dans la résolution de ce différend régional artificiel qui dure maintenant depuis un demi-siècle. Une étape décisive dans l'évolution de la question du Sahara marocain « Cette décision du Ghana de suspendre ses relations avec la pseudo « rasd » marque une étape décisive dans l'évolution de la question du Sahara marocain sur le continent africain, témoignant de la force et de la pertinence de la diplomatie Royale menée sous l'impulsion éclairée du Roi Mohammed VI », indique à Hespress FR le le professeur de sciences économiques, sociales et politiques à l'Université Mohammed V, Dr Talal Cherkaoui. Cet acte, qui intervient dans un contexte de réévaluation des positions diplomatiques à l'échelle continentale et internationale, « illustre une prise de conscience croissante de la communauté internationale, et plus particulièrement des nations africaines, quant à l'illégitimité et au caractère artificiel de cette entité, fabriquée dans les arcanes d'une guerre froide désormais révolue », souligne le professeur. Le Ghana, poursuit-il, « puissance régionale incontournable en Afrique de l'Ouest et modèle de stabilité démocratique sur le continent, envoie un signal fort à travers cette décision, affirmant ainsi son engagement en faveur de solutions pragmatiques et viables pour le développement de l'Afrique, plutôt que de s'aligner sur des idéologies obsolètes qui divisent inutilement le continent ». Un revirement diplomatique Ce revirement diplomatique du Ghana s'inscrit, de l'avis de Dr Talal Cherkaoui, dans une tendance de fond, initiée et amplifiée par la stratégie marocaine, qui a su conjuguer, avec une intelligence remarquable, des arguments juridiques solides, des initiatives économiques innovantes et un travail constant pour tisser des liens culturels et historiques profonds avec ses partenaires africains. « Sous la conduite visionnaire du Roi Mohammed VI, le Maroc a entrepris, depuis son retour triomphal au sein de l'Union africaine en 2017, de consolider sa position en tant qu'acteur clé du développement africain, en promouvant une coopération Sud-Sud sincère et en plaçant le continent au cœur de ses priorités », affirme le professeur. Le Ghana, qui bénéficie d'une relation bilatérale florissante avec le Maroc, notamment à travers des partenariats économiques dans les secteurs de l'agriculture, des infrastructures et des énergies renouvelables, illustre parfaitement cette dynamique gagnant-gagnant. « Ce rapprochement stratégique a sans doute contribué à renforcer une compréhension mutuelle des enjeux liés à l'intégrité territoriale du Maroc et des avantages indéniables de la proposition marocaine d'autonomie, qualifiée par la communauté internationale de "sérieuse", "crédible" et "réaliste" », dit-il. Victoire diplomatique avec un écho retentissant à l'international Par ailleurs, cette victoire diplomatique, estime Dr Talal Cherkaoui, ne se limite pas au continent africain, mais trouve un écho retentissant sur la scène internationale, notamment en Amérique latine, où plusieurs pays, comme le Panama et l'Équateur, ont récemment décidé de mettre fin à leur reconnaissance de la pseudo « rasd », consolidant davantage la légitimité de la souveraineté marocaine sur son Sahara. « Ces retraits successifs de reconnaissance, qui touchent des régions aussi diverses que l'Afrique, l'Amérique latine et l'Europe, reflètent une tendance irréversible : celle du désaveu global d'une entité dépourvue de toute assise juridique, historique ou politique, et de l'adhésion croissante à une vision de paix, de stabilité et de prospérité incarnée par le Maroc », soutient le professeur. Cette évolution, rendue possible par la diplomatie Royale, « démontre également l'isolement croissant de l'Algérie, principal soutien de la pseudo "rasd", qui persiste à s'accrocher à une utopie idéologique héritée d'une époque révolue, au mépris des réalités actuelles », note-t-il également. Vers une révision plus large des positions au sein de la région La position du Ghana revêt une importance particulière, non seulement en raison de son poids politique et économique en Afrique de l'Ouest, mais aussi parce qu'elle ouvre la voie à une révision plus large des positions au sein de la région, où de nombreux pays pourraient suivre cet exemple dans les années à venir. « Cette tendance s'appuie sur le constat évident que le soutien à la pseudo "rasd" alimente des divisions inutiles au sein de l'Union africaine et freine les dynamiques de développement continental. En prenant ses distances avec la pseudo "rasd", le Ghana renforce également son rôle sur la scène africaine, en choisissant de s'aligner sur des solutions pragmatiques et tournées vers l'avenir, comme celle proposée par le Maroc, qui met l'accent sur l'intégration économique et le développement humain », explique Dr Talal Cherkaoui. Ainsi, le travail accompli par la diplomatie marocaine, sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dépasse largement le cadre de la défense des intérêts nationaux, en contribuant activement à la stabilité et au progrès du continent africain. « Les prochaines années verront sans aucun doute une accélération de ce mouvement de retrait des reconnaissances de la pseudo "rasd", en Afrique comme ailleurs, laissant l'Algérie, son principal soutien, de plus en plus isolée dans son obstination à défendre une chimère incompatible avec les aspirations actuelles des nations africaines. Le Maroc, de son côté, continuera à promouvoir son modèle de coopération sincère, de développement durable et d'unité continentale, affirmant sa place en tant que partenaire de confiance et pilier de stabilité en Afrique et au-delà », conclut l'expert.