Les Marocains se classent en deuxième position des investisseurs étrangers (hors Europe) dans l'immobilier en Espagne, juste après les Chinois et devant les Algériens. Durant le premier trimestre 2017, le nombre d'acquéreurs marocains de biens immobiliers dans la péninsule ibérique a augmenté de 3,40 % par rapport à la même période de l'année précédente. Ils se classent en neuvième position avec une part de 3,58 %, alors que les Chinois détiennent une part de 4,28 %, et les Algériens une part de 1,47 %, selon un rapport de l'Office de l'enregistrement de la propriété espagnol. La majorité des biens immobiliers acquis par les Marocains en 2015 se situent dans la région de la Costa Blanca (sud-est). Le nombre de biens immobiliers acquis dans cette région fortement touristique s'élève à 245, totalisant une hausse de 45 biens par rapport à l'année 2014. La région est connue pour ses plages, ses paysages et son climat reconnu par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme sain pour la santé. C'est d'ailleurs l'une des motivations qui poussent les Marocains à y investir, notamment pour l'acquisition d'une résidence secondaire pour leurs vacances. Les prix des villas et appartements sur la Costa Blanca se situent entre 339.000 euros et 440.000 euros (3,8 millions et 4,9 millions de dirhams). Il est à noter que les taxes appliquées sur la valeur de certains biens immobiliers dans le pays se situent généralement entre 0,2 % et 2,5 %. L'une des autres initiatives entreprises par le gouvernement espagnol réside dans la signature de traités avec plusieurs pays pour empêcher la double imposition et pour faire en sorte que les biens espagnols soient taxés dans le pays uniquement. L'autre motivation étant l'octroi d'un visa « Golden », qui permet de résider et travailler en Espagne, mais aussi de voyager librement vers n'importe quel pays membre de l'espace Schengen. Transferts de fonds La loi au Maroc est claire pour ce qui est du transfert de fonds à l'étranger. Il faut justifier toute sortie d'argent auprès de l'Office des changes. Ainsi, les entreprises marocaines souhaitant développer leurs activités à l'étranger peuvent bénéficier d'une autorisation pour le transfert de fonds à l'étranger, après une inspection minutieuse de leur dossier. Concernant les particuliers, certains passent par des MRE qui font office d'intermédiaires immobiliers, si ces derniers disposent d'une double nationalité. A noter que les banques étrangères exigent des justificatifs sur la provenance de l'argent lorsqu'il dépasse 2.500 euros.