Le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM), le Parti de l'Istiqlal (PI) et l'Union socialiste des forces populaires (USFP) se partagent les quatre sièges réservés à la circonscription d'Al Hoceima, dans le cadre des élections partielles qui se sont tenues jeudi. Ces résultats sont provisoires et non officiels, dans l'attente de l'annonce des résultats définitifs après la fin des travaux de la Commission des statistiques, présidée par le président du tribunal de première instance d'Al Hoceima. Selon les résultats provisoires annoncés, après le dépouillement de 100% des bureaux de vote, le RNI est arrivé en tête de ces élections, suivi du PAM, du PI et de l'USFP. Ainsi, les quatre sièges de la circonscription d'Al Hoceima ont été remportés par Boutahar El Boutahri du RNI, Mohamed Hammouti du PAM, Noureddine Madian du PI et Abdelhak Amghar de l'USFP. Lire aussi. Elections: à Al Hoceima et Mediouna, on refait le match le 21 juillet pour 5 sièges de députés Un total de sept listes étaient en lice pour pourvoir les quatre sièges de la circonscription électorale de la province d'Al Hoceima à la Chambre des représentants, dans le cadre de ces élections partielles. Il s'agit du PI, le RNI, l'USFP, le PAM, le Parti de la justice et du développement (PJD), l'Union constitutionnelle (UC) et du Mouvement populaire (MP). Le taux de participation aux élections partielles au niveau de la province d'Al Hoceima a atteint 22,29%, soit 51.261 votants. Lire aussi: Scrutin législatif partiel: majorité et opposition à l'épreuve d'Al Hoceima Les autorités locales de la province d'Al Hoceima ont aménagé 608 bureaux de vote, répartis sur les différentes collectivités territoriales relevant de la province, et 54 bureaux centraux. Il est à noter que la Cour constitutionnelle a décidé, le 18 mai dernier, d'invalider l'élection de quatre membres de la Chambre des représentants dans la circonscription électorale locale d'Al Hoceima, dont l'élection a été annoncée au terme du scrutin du 8 septembre 2021. Il s'agit de Nourredine Mediane, Boutahar El Boutahri, Mohamed El Hammouti et Mohamed Laaraj. Cette décision intervient après que la Cour constitutionnelle a pris note d'une plainte déposée par Abdelhak Amghar en sa qualité de candidat.