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Plan Maroc Vert : Le comité de suivi des contrats-programmes dresse son premier bilan
Publié dans Finances news le 03 - 12 - 2009

* Cette initiative permet de superviser et de faire le suivi des conventions, faire le point sur les objectifs atteints et corriger les différentes anomalies qui peuvent survenir au cours de l’exécution du programme.
* Après le lancement des mesures à caractère national du PMV, les déclinaisons régionales sont sur le point d’entrer en vigueur.
* 20.000 ha pour la troisième tranche du partenariat public-privé.
Aziz Akhannouch a procédé dernièrement à Skhirat à la première réunion du Comité de pilotage des contrats-programmes signés avec les différentes filières dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV). Le ministre de l’Agriculture veut, à travers cette initiative, superviser et faire le suivi des conventions. Il est question de faire le bilan annuel des objectifs atteints et d’identifier les contraintes qui peuvent handicaper la bonne marche du programme afin de les réorienter et les corriger. Après le lancement des mesures à caractère national du PMV, les déclinaisons régionales sont sur le point d’entrer en vigueur. En attendant les effets du PMV, les saisons agricoles se suivent et se ressemblent avec toujours les mêmes problématiques à l’ordre du jour. Le Comité de suivi est composé du gouvernement et ses partenaires privés concernés par le PMV. La manifestation a pour objectif la présentation inédite des plans d’action conçus pour chacune des neuf filières agricoles ayant fait l’objet d’un contrat-programme à savoir les filières agrumicole, céréalière, semencière, laitière, sucrière, avicole, oléicole, maraîchère et celle des viandes rouges.
A cette occasion, Akhannouch a annoncé le lancement de la troisième tranche du partenariat public-privé portant sur les terres de l’Etat et qui va concerner 20.000 ha. Pour ce qui est de la campagne agricole il faut souligner que les préparatifs se déroulent normalement. Les pluies qui ont touché le pays lors de la période de l’Aïd ont certes redonné espoir au monde rural et à la famille des agriculteurs, mais le cumul pluviométrique reste insuffisant et ne peut assurer un bon déroulement de la campagne. En tout cas, les préparatifs vont bon train pour assurer un bon démarrage des travaux, surtout les opérations d’emblavement ou d’ensemencement.
La période de l’Aïd El Al-Adha a permis à une bonne partie des agriculteurs, surtout les éleveurs, de conforter leur trésorerie. Plus de 7 Mds de DH ont transité du monde urbain vers le monde rural. Cette manne financière permet pratiquement à l’ensemble des exploitants de payer leurs dettes et de financer la campagne plus confortablement. En tout cas, la réalité du marché a confirmé les statistiques du ministère de l’Agriculture qui tablait sur une offre de 6,9 millions de têtes pour une demande ne dépassant pas les 5 millions. Donc, un excédent de près de 2 millions de têtes. Certains commerçants ou spéculateurs de bétail qui espéraient réaliser de bonnes affaires à l’occasion de l’Aïd ont été déçus par la réalité des marchés. Faute d’acheteurs, ils étaient contraints d’écouler leurs produits à prix réduits pour éviter de continuer à nourrir un troupeau en attendant de pouvoir s’en défaire. «Les vrais éleveurs ont écoulé leurs produits au fur et à mesure que l’Aïd approchait. Les spéculateurs ont perdu sur tous les plans. L’excédent de bêtes invendues aura un impact sur le marché de la viande rouge. Les prix vont certainement baisser», a souligné Benbarek
El Fenniri, le président de l’Association nationale ovine et caprine (ANOC) qui a ajouté que «la période de l’Aïd a eu également un effet sur les prix des aliments de bétail qui ont baissé. Mais les tendances haussières ne sont pas à écarter du fait que la pluie n’est pas encore suffisante et que l’état végétatif des parcours naturels n’est pas encore assez bon».
Il faut souligner que l’actuelle saison bénéficie d’une abondance et d’un niveau accessible des prix des semences. Outre les semences sélectionnées, le marché est également bien approvisionné en matière de semences ordinaires. Le comportement favorable de la saison passée a permis de dégager un stock important et de bonne qualité. Mais le secteur reste à la merci de ses vieux problèmes qui ne semblent pas devoir se résoudre surtout dans le court et le moyen termes comme le foncier ou l’introduction de la mécanisation.
Pour le foncier, le morcellement et l’urbanisation sont les pires ennemis des terres agricoles. Chaque année près de 20.000 ha sont grignotés de la campagne pour assurer l’extension des villes. Certains spéculateurs n’hésitent pas à s’offrir des parcelles dans les zones susceptibles d’intégrer le périmètre urbain. Dans un premier temps, le phénomène a touché les grandes villes. Mais avec la bulle foncière de ces dernières années et la demande confirmée des résidences secondaires, même les petits patelins les plus éloignés sont impactés. Ces terres ne sont finalement ni agricoles ni urbaines et ce pendant des années. Le morcellement sous l’effet de l’héritage ou des ventes successives a donné naissance à des parcelles inexploitables sur le plan agricole. La loi en vigueur, notamment le Dahir sur le droit foncier qui date de 1913, a pris un sérieux coup de vieux. «Ce texte ne répond nullement aux mutations et aux autres changements qu’a connus le pays. Les professionnels du secteur nourrissent l’espoir que le législateur finira par étudier la question en introduisant un texte plus moderne et plus adapté au contexte actuel», a souligné Mohamed Taki, président d’une association d’agriculteurs dans la région de Benslimane. L’autre problématique qui continue de préoccuper le secteur concerne le faible taux de mécanisation. Malgré les mesures de subvention et de soutien, le niveau du Maroc reste très faible par rapport à d’autres pays similaires en matière d’équipement en machines agricoles.


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