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Kassem Benhaddou Andaloussi, l’ambition à volonté
Publié dans Finances news le 24 - 01 - 2008

Il est né un 15 juin 71. Et pourtant, du haut de ses 37 ans, on ne lui donnerait pas plus de 30 ans. Lui, c’est Kassem Benhaddou Andaloussi, le Directeur Afrique du Nord et Caraïbes de la filiale Eaton Power Quality. Un air juvénile, un sourire bon enfant, des yeux brillants de mille feux mais surtout un tempérament cool et «In», le distinguent particulièrement.
En effet, notre rencontre survient après une journée pénible qui a démarré pour lui à 3h et demie du matin. Il n’en perd pas pour autant son humeur amusée.
Et pourtant, il se défend d’avoir quelque chose de particulier. «J’ai eu une enfance normale, un parcours normal… ». Il est quand même à la tête du bureau qui chapeaute tout le Nord de l’Afrique en plus des Caraïbes, et ce n’est pas pour rien qu’il y est.
Ambitieux, bosseur, Kassem Benhaddou Andaloussi est le profil type du manager des temps modernes. Scolarité dans le système public, benjamin de la famille, il est tout simplement chouchouté par les siens. Plutôt sage enfant, il développe une passion pour le bricolage. «Je bricolais les vielles télés et radios, mais il m’arrivait aussi de toucher à des montres neuves». Sa curiosité n’a de mesure que son ambition d’aller de l’avant.
Matheux, il rejoint la Tunisie en 89 après un Math Sup au Lycée Mohammed V à Casablanca. Dans le pays de Bourguiba où il passera 5 ans, il suit une formation en Ingénierie d’Informatique Industrielle, mais toutes les vacances sont bonnes pour revenir au pays.
«Dès que j’avais une semaine ou dix jours de vacances, je faisais des mains et des pieds pour renter au Maroc».
En 1997, il regagne définitivement le pays après avoir brillamment terminé ses études. «Bien qu’on m’ait vivement conseillé de poursuivre mes études, j’avais décidé d’apprendre sur le tas, par l’expérience et l’exercice de tous les jours».
C’est ainsi qu’il entame sa carrière au Maroc en tant qu’ingénieur d’informatique dans une PME marocaine. Quelques mois plus tard, il se découvre une vocation pour le commercial et au bout de trois ans, il va changer trois fois de boulot pour atterrir en avril 97 à MGE en tant qu’ingénieur commercial ; il aura pour tâche le développement du segment des onduleurs.
«Il y avait énormément de travail. Avec l’approche du Bug de l’année 2000, les gens étaient de plus en plus sensibles à la sécurité des systèmes, la sécurité électrique. La part de marché du segment est passé de 30 % de PDM à
75 % actuellement».
En 2002, il est promu Directeur commercial de MGE Maroc. Un travail de longue haleine qui a porté ses fruits, mais qui a surtout propulsé Kassem puisqu’en février 2007, après l’achat de MGE OPS par EATON, il est nommé Directeur de l’Afrique du Nord et des Caraïbes.
Grand bosseur, il applique une stratégie infaillible comme en témoignent les résultats de la société : c’est la proximité avec son équipe d’un côté et du client d’un autre.
Il reconnaît être un grand râleur, pressé, mais on lui reconnaît la gentillesse comme étant sa qualité essentielle. Il ne s’emporte pas, bien qu’il stresse.
Mais s’il y a une chose qui le motive dans le travail, c’est bien de relever les challenges. Sans quoi, le travail n’aurait plus de charme. Atteindre ses objectifs lui procure une grande fierté. «Je suis très ambitieux pour moi et mon équipe». Et il se donne les moyens pour. Toujours à cheval, il travaille à un rythme incroyable et, de plus, parle tunisien et égyptien pour communiquer avec les filiales qu’il chapeaute. Il est presque frustré que les Caraïbes ne démarrent pas la journée en même temps puisqu’ils sont à GMT - 5. Son objectif est de développer la filiale et de gagner plus de PDM pour la région.
En 11 ans de carrière, Kassem a bien réussi son parcours professionnel mais aussi personnel, puisque entre-temps, il s’est marié et a eu deux petits garçons, Abdeslam et Yacine, nés respectivement en 2001 et 2003.
«Je suis un papa passionné et je suis souvent assailli par les questions de mes enfants et le plus petit tient de moi cette grande curiosité du monde».
Il se fait un point d’honneur à satisfaire tous leurs désirs dans la mesure du possible et du raisonnable.
«Je suis un papa très ouvert», et un ami qui accorde une grande importance à l’amitié. «Il est important d’avoir des amis, pas 15 non plus, mais des amis avec qui partager quelques intimités». Il assure que son épouse est sa meilleure amie.
Les dimanches, Kassem troque sa casquette de Directeur contre son bonnet de cuisinier. Il aime faire les courses et préparer le tajine au poisson ; et il est assez fier du résultat.
Le cinéma est l’un de ses loisirs favoris et bien qu’il ne joue pas d’instruments musicaux, c’est un grand amateur de la musique des années 80, des Dire Straits à Nass El Ghiwane. «Je devrais inciter mon fils Yacine à jouer du piano».
Surbooké, Kassem n’en est pas moins intéressé par ce qui se passe autour de lui. Il lit régulièrement la presse et porte un regard critique sur la vie politique au Maroc qu’il suit de près.
«J’ai mon point de vue personnel la-dessus, mais je ne participe pas à la vie politique marocaine». Et pourtant, s’il devenait ministre, il s’attellerait à augmenter le pouvoir d’achat des Marocains.
Depuis deux ou trois ans, il s’est pris de passion pour la spiritualité de telle sorte qu’à chaque fois qu’un livre paraît sur ce sujet, il se le procure. «Je lis les analyses des textes religieux. Et j’affectionne également les livres politiques et de géographie».
La maladie d’un être proche a été un virage dans la vie de Kassem. Très croyant, il reconnaît que l’être humain reste fatalement impuissant devant la volonté divine. «C’est une grande leçon d’humilité».


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