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Perspectives pour 2025
Publié dans Finances news le 19 - 01 - 2006

* Le Rapport «Cinquante ans de développement humain au Maroc et perspectives pour 2025» reste optimiste.
* Sur le plan économique, l’objectif d’intégration à l’économie mondiale fixe le cap de la transition que connaît l’économie marocaine.
* La dynamique des réformes, malgré la non-maîtrise totale de son agenda, a pu quand même atteindre une intensité importante.
“Les acquis de toute transition sont par nature fragiles et fragilisables». C’est ainsi que les rédacteurs du Rapport sur l’histoire et les perspectives de l’économie marocaine ont choisi de tempérer les termes nettement optimistes de leur travail d’investigation. Il s’agissait en fait de dresser un bilan des politiques publiques menées au Maroc depuis l’indépendance de notre pays en 1956. Sans oublier que l’objectif ultime de l’établissement de ce portrait du développement au Maroc demeure la possibilité d’aborder l’avenir avec plus d’assurance. Cette philosophie de travail a été bien présente dans le rapport. C’est ainsi que «le Maroc a fait de l’ouverture économique et commerciale une option stratégique qui s’est dégagée au cours des deux dernières décennies dans plusieurs accords de libre-échange».
Il faut remarquer que le rapport n’omet pas de signaler que «le Maroc se place aujourd’hui au 124ème rang au classement de l’Indice de Développement Humain, alors qu’il est 108ème en terme de revenu par habitant». C’est-à-dire que les facteurs de blocage existent toujours. Et ils constituent un sérieux danger pour les efforts déployés actuellement. Le rapport remarque ainsi que «les déficits multiples peuvent constituer un passif lourd susceptible de compromettre, à tout moment, l’effort de redressement. Face à ce danger, le pays dispose d’atouts potentiellement déterminants».
Les perspectives ne peuvent être abordées que si la capitalisation sur ces atouts est grande. Le rapport cite des facteurs liés au «sentiment solide d’appartenance à une nation», «les acquis démocratiques, autour d’institutions légitimes, sans oublier «le dynamisme de la société au cours de ces cinquante dernières années». «L’ouverture et l’engagement résolu à l’international» sont également des éléments qui peuvent assurer au Maroc un développement harmonieux au cours des deux prochaines décennies. Il suffit pour atteindre cet objectif de débloquer les déficits structurels liés à certains pans de l’économie marocaine qui restent encore dominés par des attitudes et des comportements qui ne s’inscrivent pas dans la logique du développement. Pour ce qui est de l’économie, les rédacteurs du rapport ont remarqué que «l’économie marocaine a affiché des résultats en demi-teinte durant le demi-siècle écoulé. Sur certains registres néanmoins, les progrès ont été remarquables, et les fondements d’une économie moderne ont été jetés». Cela s’est fait dans le cadre de «la maîtrise progressive des équilibres macro-économiques et de l’inflation. En revanche, peut-on lire dans le rapport, la modestie du niveau de la croissance et sa volatilité ont largement freiné le développement humain du pays». Parmi les faits les plus marquants de l’économie marocaine depuis 50 ans, il faut citer sa dépendance «perpétuelle» à l’égard des changements climatiques pour un pays qui compte beaucoup sur le secteur agricole. Le rapport note aussi que l’inégalité dans la distribution des fruits de la croissance, conjuguée aux déséquilibres sur le marché du travail, «a engendré des inégalités et entretenu un chômage de masse qui continue d’obérer le développement humain du pays». Il ne faut pas oublier que depuis 1982, le Maroc a toujours connu un taux de chômage global à deux chiffres, synonyme de certains choix économiques, en l’occurrence le P.A.S. adopté au début des années 80, qui marque jusqu’à présent la dynamique du développement humain au Maroc.


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