Sound Energy accélère ses projets gaziers au Maroc    Séisme de près de 5 de magnitude dans le nord du Maroc    L'Algérie réagit au projet de deuxième passage routier entre le Maroc et la Mauritanie    Kabylie : Le MAK demande à Marco Rubio de faire pression sur l'Algérie    Une médiation du roi Mohammed VI en faveur des Palestiniens    Maroc : Un séisme de 5,2 ressenti à Tanger, Nador, Rabat, Fès, et jusqu'à Casablanca    Un séisme ressenti dans le nord du Maroc atteint légèrement la capitale Rabat    Un séisme de magnitude 5,2 secoue le nord du Maroc    Tremblement de terre, mais plus de peur que de mal    Green bonds: L'ONCF réussit une nouvelle levée de 2 MMDH    France : Gérard Larcher en visite à Laâyoune    La Razón: Le dossier de la reconnaissance de la République de Kabylie sur la table du Secrétaire d'Etat américain    Abderrazak Hamdallah élu joueur de la 19e journée en Saudi Pro League    Illégalités, autogestion, discriminations... les multiples dérives de la SOREC    Bientôt les premiers textes législatifs et réglementaires en amazigh au BO    M. Laftit tient une réunion de travail à Madrid avec son homologue espagnol    Enseignement supérieur : 75% des postes budgétaires consacrés aux enseignants chercheurs    Palestinian official thanks Moroccan monarch for intervention in withheld funds crisis    Cinéma : Christopher Nolan construit une ville au Maroc pour son film «The Odyssey»    Société des Poètes Français : Le Prix Paul ELUARD 2024 décerné au poète marocain Abdelouahhab Errami    Streaming : Warner Bros met à disposition une trentaine de films gratuitement sur YouTube    Maroc - France : Rachida Dati attendue à Laâyoune et à Dakhla    Maroc : Quels matériaux composent les vestiges de la mosquée du XIIe siècle au Chellah ?    L'emploi au centre de la réunion gouvernementale du 13 février    Températures prévues pour le mardi 11 février 2025    Maroc : Le FMI table sur une croissance économique de 3,9% en 2025    La Fédération royale marocaine de football finance la rénovation du stade Antoinette Tubman au Liberia    Le Maroc, membre de l'initiative « Current AI »    La Palestine salue les efforts de S.M. le Roi pour le règlement de la crise des fonds palestiniens gelés par Israël    Droits de douane américains sur l'acier : L'UE va réagir pour protéger ses intérêts    Le Raja Casablanca de cède Mohamed Zrida à Al-Ittihad de Libye    Préparation CAN U17 Maroc 25: Maroc - Tchéquie ce lundi    Adil Belrhzal : "Encourager le générique est un impératif pour asseoir la souveraineté sanitaire"    Fès-Meknès: les exportations d'artisanat s'élèvent à 143 MDH en 2024    L'annonce du recrutement de 800 infirmières égyptiennes au Maroc suscite la controverse    CAN Maroc 25: Les favoris de Claude Le Roy ?    Raid Sahraouiya : quand le défi sportif rencontre la solidarité féminine à Dakhla    L'Algérie défonce les défenseurs des droits de l'Homme (ONU)    Energie. Le Gabon lance un plan d'urgence    Arabie Saoudite : démantèlement de trois réseaux criminels de trafic de drogue    Le Tchad, invité d'honneur du FESPACO 2025    Judaïsme d'Afrique. Promotion du dialogue interculturel    IAACA : le Maroc réélu au comité exécutif    Mehdi Hijaouy : faux expert, vrai escroc    Botola D1 / L'après J20: certitudes, variantes et incertitudes ?    Sidi Kacem : L'Initiative Nationale pour le Développement Humain met l'art et la culture à la portée de la jeunesse rurale    Revue de presse ce lundi 10 février 2025    Le fonds souverain émirati Mubadala scelle l'acquisition du groupe pharmaceutique PHI Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Dette publique : Le niveau actuel suscite de très fortes inquiétudes
Publié dans Finances news le 28 - 11 - 2012

Sur le plan international, les mesures prises pour résoudre le problème de l'endettement constituent un choc exogène.
Au Maroc, les avis divergent sur la gravité du niveau actuel de la dette publique.
L'encours de la dette totale du Trésor a représenté en 2011 l'équivalent de 65% du PIB contre presque 61% en 2010.
Le déclenchement de la crise en 2008 s'est traduit par une augmentation de la dette publique. Les taux de déficit et d'endettement ont atteint des niveaux anormalement élevés dans plusieurs pays. Certains, tels la Grèce et l'Irlande, éprouvent même des difficultés pour honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs créanciers. Toutes les mesures mises en place pour résorber l'endettement excessif constituent malheureusement des chocs exogènes pour les pays moins avancés dans leur globalité.
Les analystes de l'Observatoire de Conjoncture considèrent le contexte comme étant peu porteur et marqué d'incertitudes. «L'activité économique a déjà ralenti en 2011. Elle ne connaît pas une accélération particulière en 2012 et ne semble pas enregistrer une reprise notoire en 2013», constatent-ils.
Les mesures prises pour limiter les effets de la crise n'ont fait qu'affaiblir davantage les perspectives de croissance et de l'emploi. Elles ont également rendu l'équilibre des finances publiques difficile et ont aggravé la situation du secteur financier. Ce ralentissement, quasi généralisé, de l'activité des pays industrialisés a des répercussions réelles sur les pays en développement et les économies en transition qui, peut-on dire, ont tiré la croissance mondiale. D'aucuns considèrent que la croissance dans ces pays serait, selon toute probabilité, inférieure à leur croissance potentielle.
Les analystes considèrent qu'en 2012, trois principales faiblesses de l'économie sont encore présentes. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres. Au contraire, elles se renforcent mutuellement. D'après eux, ces facteurs sont la crise de la dette souveraine, la fragilité du secteur bancaire et l'insuffisance de la demande globale.
Dans ce contexte, les pays en développement comme le Maroc doivent faire face également à la volatilité des matières premières. Ceci va les contraindre à la mise en place de politiques macroéconomiques restrictives les empêchant d'atteindre les objectifs de soutien à la croissance, de lutte contre la pauvreté et d'adoption des méthodes de production plus efficientes.
Une forte pression sur le marché interne
Au Maroc, les avis continuent de diverger quant à la gravité du niveau de la dette. D'aucuns considèrent que le niveau est maîtrisable et qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. D'après eux, la création de richesse nationale continue de progresser positivement, l'inflation est toujours contenue dans les limites raisonnables et le chômage recule progressivement.
D'autres considèrent qu'au contraire il faut prendre les dispositions nécessaires, dès maintenant, pour éviter les scénarios qui se produisent aujourd'hui dans les pays qui nous devancent de loin. Ils avancent que des signes inquiétants commencent à apparaître au niveau des finances publiques et de la balance des paiements. La crise mondiale des dettes souveraines provoque des hausses de la prime de risque. Ce qui constitue un facteur de vulnérabilité majeur pour l'économie marocaine. «Un niveau élevé du point de base de la dette marocaine est très contraignant pour le Trésor marocain, obligé de mobiliser les financements extérieurs pour répondre à l'expansion de la demande en devises», constatent les analystes. Cette contrainte est forte surtout dans un contexte marqué par le renchérissement des coûts d'approvisionnement en pétrole et en céréales et, d'autre part, par l'insuffisance des recettes générées par les exportations pour permettre au pays de couvrir la totalité des investissements.
La détérioration des finances publiques est aujourd'hui une réalité. Le déficit est passé de presque 16 Mds de DH en 2009 à environ 36 Mds en 2010, pour atteindre un peu plus de 50 Mds en 2011. Cette aggravation risque de se poursuivre en 2012 et même au-delà. L'encours de la dette totale du Trésor a représenté en 2011 l'équivalent de 65% du PIB contre presque 61% en 2010 et seulement 57% en 2009. Sur le marché domestique, les emprunts ne cessent d'augmenter pour atteindre 41,3% en 2012, contre 38,2% en 2011.
Ces indications chiffrées montrent que la pression sur le marché interne devient de plus en plus forte et qu'un retour sur le marché international est inévitable. En cas de statu quo des facteurs exogènes, le stock de la dette pourrait croître davantage. Il en ressort, ainsi, une perspective de mise à mal de la soutenabilité des finances publiques et donc tout espoir de relance de l'économie marocaine.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.