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Une hausse inévitable
Publié dans Finances news le 02 - 09 - 2004

La hausse des prix du pétrole s’est traduite par une augmentation des tarifs du carburant à la pompe. Les autorités
de certains pays, le Maroc entre autres, étant intervenues pour amortir le choc de la crise pétrolière, les hausses
appliquées ne concernent chez nous qu’une partie du surcoût qui n’a pas été répercuté sur le consommateur.
À chaque fois que la presse annonçait un nouveau record du prix du baril du pétrole, le consommateur marocain soufflait le chaud et le froid quant à une éventuelle hausse des prix à la pompe. Depuis le mercredi 25 août, c’est chose faite ! Dans un contexte mondial marqué par une flambée des prix du pétrole, cette hausse du prix à la pompe était prévisible et inévitable.
"La flambée que connaissent actuellement les cours du pétrole sur le marché international, atteignant des niveaux jamais égalés (jusqu'à 49,40 dollars le baril), rend nécessaire la révision des prix intérieurs des produits pétroliers", explique un communiqué du ministère de l’Energie. Au passage, les prix, calculés sur la base de 25 dollars le baril, n'ont connu aucune augmentation depuis septembre 2000.
Mais avec l’envolée du prix de l’or noir, il a fallu soulager la Caisse de Compensation, qui a cumulé un milliard d’arriérés aux distributeurs, afin de ne pas accroître les menaces sur le Budget.
Les hausses ne concernent en fait qu’un segment des hydrocarbures, les essences et le gasoil. En outre, ces hausses ne concerneront qu'une partie du surcoût qui n'a pas été répercuté sur le consommateur, précise le ministère de l’Energie. Rappelons que la facture pétrolière ne cesse de grimper d’une manière vertigineuse. Durant les six premiers mois de l’année en cours, elle a atteint 6 milliards de dirhams.
Un accroissement qui pèse lourd dans la balance des paiements : près de 28 % de l'accroissement global des importations qui se sont établies à quelque 77,7 milliards de DH, contre environ 67 milliards, une année auparavant.
Chaque dollar supplémentaire sur le prix du baril coûterait à l’Etat 30 millions de DH. Ainsi, sur la base d’un prix de 42 dollars, le déficit mensuel est de 300 millions de DH pour le pétrole. Pour le gaz, le prix d’une tonne frôle les 300 dollars. Faites le compte !
Une hausse qui peut
en cacher d’autres ?
Les deux produits combinés coûtent à l’Etat plus de 510 millions de DH chaque mois, en subventions. Statistiquement, les échanges extérieurs du Maroc en matière énergétique, à fin juin 2004, publiés par l’Office des Changes, se présentent plutôt mal : les importations en volume se sont inscrites à la hausse, avec une augmentation de 81,1 % entre les premiers semestres de 2003 et 2004. Les tarifs ont également grimpé.
Une moyenne à relativiser puisque durant le seul mois de juin dernier, le prix moyen de la tonne importée de pétrole brut a connu une hausse de 25,9 %. Cette nouvelle donne exige aujourd’hui une réelle remise en question des habitudes de consommation de l’énergie et la pertinence d’opter pour les énergies renouvelables pour ne plus dépendre des hydrocarbures. En plus, il est fondamental de dégager un autre dispositif de régulation de sorte à donner plus de visibilité aux opérateurs économiques et aux distributeurs.
Une hausse de carburant signifie pour certains secteurs la diminution, voire la disparition de la marge bénéficiaire.
En effet, la hausse des prix du pétrole signifie que les entreprises qui utilisent d'importantes quantités de carburant, comme dans le secteur du transport routier, devront payer plus cher pour subvenir aux besoins de leur « flotte ». Un supplément qui risque de s'ajouter à la facture de leurs clients.
L'impact sur les consommateurs reste à démontrer, mais selon un représentant du secteur du transport routier, il faudra bien trouver un moyen pour récupérer cette augmentation.
Comme la chaîne des produits concernés par la hausse du prix des transports est si longue, on craint d’assister à une flambée de l’ensemble des produits de consommation. En fait, c’est toujours le consommateur final qui paie les pots cassés.


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