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Le DHJ va mal et la médiocrité fait ...loi
Publié dans Eljadida 24 le 16 - 07 - 2013

Déception pour cette équipe qui avait prévu de jouer les premiers rôles et qui termine en bas du tableau! Que serait-il passé si Milani n'avait pas intervenu à temps?

Passé l'euphorie du maintien, autant de questions se posent sur une saison catastrophique au cours de laquelle le DHJ a soufflé le chaud et le froid, et de justesse, le club assure son maintien au cours de son duel face au WAF à El Jadida (27è journée) et finit ses parcours dans la dou­leur. Alors de quoi aura besoin le club pour se forger une personnalité et se doter d'une assise solide lui permettant d'éviter les frayeurs de fin de saison?
Difficile de répondre à une interrogation qui revient sur toutes les lèvres dans les rangs des vrais fans du DHJ. Cette saison aura été la saison de toutes les difficultés et un retour sur image laisse dégager des chiffres qui rensei­gnent sur le mal qui ronge le club.
C'est vrai qu'au début de la saison 2012-2013, tout le monde croyait fermement que le DHJ sera au sommet de sa forme. C'est vrai aussi qu'après la déroute devant l'AS­FAR et le MAS, les esprits ont commencé à s'exciter de fa­çon inquiétante. Bien sûr, certains se sont essuyés les pieds sans honte sur Mohammed Milani qui, il y avait quelques mois seulement avant, leur a donné des joies inégalables et honoré le nom du cadre marocain.
On est persuadé que tous ceux, qui se sont mis à sa­lir Milani, ont tout manigancé pour saper son moral et le contraindre à démissionner vu qu'il n'a pas accepté certai­nes directives et.... Mais personne n'a jamais posé la ques­tion : « qu'est-ce qui se trame dans le dos du DHJ? ».
Ce qui est sûr et certain c'est que tout le monde à El Ja­dida sait que des fossoyeurs déploient tous les stratagèmes pour déstabiliser les joueurs à domicile ou à l'extérieur. Pis encore, ils ont mis les mains et les pieds afin que la pression pèse lourdement sur Milani tout en cherchant à manipuler des soi-disant supporters du DHJ pour des fins sataniques. C'est vrai que le DHJ a des problèmes énormes. Mais ce n'est pas le départ de Milani qui a réglé tous ces problèmes. Car la politique de « comme le minaret s'est écroulé, il faut pendre le coiffeur » n'avait comme effet que d'empirer la situation de plus en plus. Car le club Jdidi s'est pris les pieds dans le tapis. Faut-il tout rejeter sur "les dérapages" de Hassan Moumen ou « l'errance » du comité directeur ?
D'abord, il faut rejeter l'énorme déception de la saison jdidie sur tous les dirigeants et tous les membres du staff technique vu qu'ils ont recruté, pendant le mercato d'hi­ver, des joueurs de la dixième catégorie. Un triste exemple de gestion favorisée par l'aspect du je-m'en-foutisme que sportif. Pis encore, les dirigeants ont sapé les ambitions du club en se livrant à une guerre intestine et enfantine. De même, Moumen et Abis n'ont pas réussi à mettre en place un système qui ne serait pas dépendant du clanisme. À cela s'est ajoutée la crise de confiance, de poids et d'in­telligence du président, du secrétaire-général et de tous les dirigeants. La spirale des magouilleurs faisant le reste. Ainsi, jamais l'image de marque du DHJ n'a été vraiment ternie comme cette saison. En plus, tous les Jdidis se sont déclarés très déçus du comportement de certains joueurs cette saison, souvent absents aux entraînements ou lors des matches pour des raisons pas toujours justifiées, certains prenant une licence et ne jouant jamais. Et tout au long de la saison, le DHJ n'a jamais pu compter sur la même équipe en place.
Empressons- nous aussi de dire que l'indiscipline des joueurs a constitué la principale faiblesse. Un constat qui ne doit pas surprendre avec l'instabilité relevée dans la formation-type. Une autre question nous renvoie aussi sur ses soi-disant supporteurs et certaines associations de supporters qui ont tout fait pour tout faucher afin de faire plaisir à une bande de magouilleurs.
Et c'est normal lorsqu'on sait que les responsables n'ont guère dû se pencher sur la problématique avec plus de clairvoyance et de lucidité. En plus, certains joueurs clés ont mis le bâton dans les roues et se sont re­bellés à la demande de cer­tains messieurs je-sais-tout. Et c'est ce qui explique les déboires vécus par le DHJ.
Evidemment, une bonne équipe, c'est avant tout une équipe où règne un état d'es­prit combatif, la discipline, la sérénité et la cohésion. Ce qui n'est pas le cas du club jdidi dans lequel on relève un certain anachronisme entre les différents compar­timents. Evidemment, le mal du club a résidé aussi dans « le choix » de dirigeants qui confondent A avec B.
D'autre part, un esprit «illuminé» ne cesse de répéter ici et là-bas que le club Jdidi a survécu cette saison grâce aux grands sacrifices consentis par les membres du soi-disant comité directeur. L'esprit illuminé ajoute aussi que la grande victoire du comité est d'avoir sauvé le club de la relégation. Et nous répondons à l'esprit éclairé que l'on ne récolte que ce que l'on sème et que la véritable gageure à laquelle ne cesse d'être confrontée le DHJ est dans le choix des hommes qu'elle met aux avant-postes.
Qui pense vraiment à l'intérêt du Difâa ? Pourquoi cher­che-t-on à être à un poste de commandement? Est-ce parce qu'il y a des ressources financières conséquentes ? Pour­quoi n'a-t-on pas respecté les clauses de la convention de parrainage signée entre l'OCP et le DHJ et qui stipulent que seuls le secrétaire général et le trésorier du DHJ sont désignés par l'OCP tandis que les autres membres et même le président du comité directeur du DHJ sont élus démo­cratiquement par les adhérents du club ? Eh, oui ! Ce bon vieux DHJ reste la vache à traire, le club de la dilapidation des deniers publics dans l'impunité et la violation des rè­glements.
Le club fanion du DHJ est un tremplin pour s'enrichir ou un cheval de bataille à l'approche des élections. Le DHJ va mal et la médiocrité fait …loi. Il n'est nul besoin d'être un expert pour comprendre que ce qui ronge le club est cette nuée de dirigeants qui n'avancent pas sur de bons rails pour mettre debout une équipe anémiée. Le DHJ va mal et elle aura encore plus mal si on n'assainit pas les lieux. Mais comme on dit en arabe dialectale « Âla mane tâwd zabourak a Daoud ? (David, à qui tu racontes ton zabour ?)». Ainsi, au lieu de chercher les vraies causes de ce fléchissement surprenant cette saison et au lieu de dé­cortiquer logiquement les problèmes qui ont empêché le DHJ à continuer à garder sa position en tête du classement comme prévu, on essaie de chercher midi à quatorze heure, d'incriminer l'autre et d'intenter des procès contre X et Y.
Soyons un peu plus sérieux que ça, cette affaire va virer à l'hystérie collective et l'on n'a pas besoin de ça dans notre Botola!
Pour l'intérêt du club, il est du devoir de tous les di­rigeants sans aucune exception de faire le choix d'être pragmatiques en présentant tous leur démission et de faire passer l'intérêt du club avant toute considération person­nelle ou politique. Ils doivent comprendre qu'actuellement le club n'est pas à "vendre".
D'autre part, que ceux qui cherchent à déstabiliser le DHJ réalisent que toute source de perturbation va à l'en­contre des intérêts du club. Arrêtez donc de comploter des intrigues de bistrot nuisibles contre la sérénité du club doukkali !
Pour conclure, disons que pour mettre le DHJ sur les bons rails, il faut qu'on élise un nouveau patron du DHJ ayant le profil-type du président idéal décrit par la Let­tre Royale adressée aux participants aux Assises Nationa­les sur le sport le 24 octobre 2008. Il doit avoir une vraie maturité, connaître le monde du sport, savoir dialoguer et gérer, avoir une ambition pour le bien du sport marocain. Le nouveau patron du DHJ doit être compétent pour attirer les investisseurs privés, encourager l'investissement dans le domaine de la formation des jeunes sportifs et permettre au DHJ d'évoluer vers un cadre plus compétitif et profes­sionnel.
Va-t-on vraiment stopper la magouille pour enfin élire un nouveau bureau doué d'une sagesse et d'un esprit de probité exemplaire, qui pourra, grâce à sa longue et riche expérience, procurer au DHJ toutes les chances de réussite ?
Les bons vieux temps
Afin que soit réhabilitée la mémoire des soi-disant déci­deurs de ces derniers jours, rappelons que le DHJ était une école qui a formé plusieurs joueurs : Chiadmi, Maâroufi, Chicha, Krimou, Chérif, Baba, Ouazir, Halim, Aman Al­lah, Réda Riahi, Hadraf et Karnass ainsi que tant d'autres. Et ce, grâce à des dirigeants qui étaient de grands connais­seurs tels que feu Driss Admoune, Brahim Taoufik, feu Lyazid Chergui, Abdelkrim Benslimane, Driss Chakiri, Alaoui, Fouggane, Hadj Abderrahmane Kamel, El Mos­tafa Antari, Abdellah Toumi et tant d'autres. Et ce, sans oublier les grands sacrifices de Farid Ouarrak. C'étaient des hommes qui ont fait vivre au DHJ ses moments de gloire. Or, aujourd'hui, certaines mauvaises langues ne cessent de médire à longueur de journée le travail élogieux de ces ténors.


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