Ce jeudi 2 septembre 2021 se tiendra un Sit-in devant le conseil régional des pharmaciens du Sud à Casablanca pour réclamer l'annonce de la date de tenue des élections comme stipulé par la loi 17/04. Les présidents des syndicats et les représentants des régions du Sud (Casablanca, Eljadida, Settat, Agadir, Dakhla, Safi, Laayoune, Marrakech, Bengrir, Kelaa Sraghna, Sidi Bennour, Mohammedia) se sont unis pour crier leur Fed Up et réclamer aux occupants du siège du CRPOS de fixer, dans l'immédiat une date pour la tenue des élections afin de rendre la légalité à cette instance, informe un communiqué. « Les reports injustifiables et injustifiés des élections depuis deux années par l'équipe ordinale (élue en 2015) ne peuvent continuer. Tout ceci en rappelant que ni la moitié des conseillers n'a été changée en 2017 ( à cause de la fameuse traduction du mot #Youmkinou), ni la totalité a été changée en 2019 pour laisser l'espace à une nouvelle équipe. Les occupants du siège du CRPOS ont montré qu'ils sont prêts à jouer un jeu malsain en dénigrant les multiples demandes de tenue d'élections présentées par la majorité des officinaux de la région Sud », fustige-t-on. C'est pour ces raisons que le collectif des présidents des syndicats et des militants du sud se sont concertés sur les revendications suivantes : – L'annonce immédiate de la date des prochaines élections ordinales. – La publication du rapport financier couvrant toute la période du mandat des occupants depuis le 31 août 2015. – L'arrêt immédiat de toute communication au nom des pharmaciens d'officine du Sud avec toute instance, ministère ou organisme. « C'est un premier pas et une première. La concertation des présidents des syndicats et des militants de toutes la régions du sud des différentes entités nationales ( Fédération – Confédération ) a permis de tracer une feuille de route pour de prochaines actions visant l'instauration de conseils régionaux légaux et élus par voie de scrutin. Cette action de Sit-in sera organisée en respectant les mesures sanitaires en vigueur et a fait l'objet d'une lettre d'information aux autorités locales », annonce le communiqué. Enfin, la profession officinale a besoin de protection et de dévouement loin des conflits d'intérêts créés par une minorité pour justifier le blocage actuel, conclut-on.