Le Front polisario (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro) n'était qu'un groupuscule appuyé au départ par l'Algérie et la Libye, qui s'est allié avec des mercenaires de l'Afrique subsaharienne. Ce mouvement agonisant ne bénéficiant d'aucune légitimité a réussi d'attirer l'attention d'un nombre restreint de pays ( surtout en Afrique et en Amérique Latine ) comme étant un peuple expulsé de sa terre, en faisant allusion au cas du peuple palestinien. Malgré ses tentatives et manœuvres entreprises pour influer la communauté internationale, le polisario n'est jamais arrivé à légitimer sa cause, sachant que « l'initiative marocaine d'autodétermination » présentée par le Maroc et soutenue par les Nations unies, comme étant une solution politique réaliste et durable, a fait perdre ses espoirs . En effet , Il est temps d'en finir avec « le mythe du polisario » , pour les raisons suivantes : Le Maroc savoure son succès diplomatique après avoir obtenu du président américain sortant, Donald Trump, une annonce reconnaissant sa souveraineté sur le Sahara. Le polisario a échoué à entraver le partenariat stratégique entre l'Union européenne et le Maroc, à savoir que la Cour de justice de l'Union européenne a rejeté la demande introduite par le polisario pour l'annuler. Le mois de janvier 2019, le Maroc et l'Union européenne ont signé deux accords ( accord de pêche et accord agricole ), incluant le Sahara marocain. Le Polisario a perdu tous ses repères suite à la décision du Conseil de sécurité n°2.548 du 30 octobre, qui a maintenu la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc le 11 avril 2007 pour résoudre le conflit autour du Sahara, dans le cadre d'une solution politique réaliste, pragmatique et durable, à travers le processus des tables-rondes avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario. Le polisario a échoué par ses manœuvres désespérées dans la zone de Guergarate, en se livrant à des actes de brigandage dans une zone du territoire national marocain placée sous la responsabilité de l'ONU, et en bloquant la circulation des personnes et des marchandises vers l'Afrique. Par conséquent, le Maroc s'était mobilisé dans le cadre de la légalité internationale. Ses Forces Armées Royales sont intervenues, sur Hautes Instructions Royales, afin de sécuriser la zone obstruée par les milices séparatistes de manière pacifique et pour nettoyer la zone tampon de Guergarate, en conformité avec l'article 51 de la Charte des Nations Unies, qui donne le droit au Maroc de recourir au principe de la légitime défense en cas de menace réelle et imminente de sa souveraineté. Le Maroc ne cesse de poursuivre la dynamique de développement dans ses provinces du sud, où se multiplient les ouvertures de Consulats Généraux de plusieurs pays frères, notamment dans les villes de Laâyoune et de Dakhla. Ces pays reconnaissent, de façon claire et nette, la marocanité du Sahara et affirment être pleinement confiants quant à la sécurité et à la prospérité qui règnent dans les Provinces du Sud, surtout que des chantiers de réforme avancent et se concrétisent dans ces provinces . Le sommet de l'Union africaine (UA), tenu en juillet 2018 à Nouakchott, en Mauritanie a rendu sa décision 693 consacrant l'exclusivité de l'ONU en tant que cadre pour la recherche d'une solution au conflit régional créé autour de la question du Sahara marocain, tout en établissant le mécanisme de la Troïka pour appuyer les efforts des Nations Unies pour le règlement de ce différend artificiel. En outre, le succès de la diplomatie marocaine, sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, concernant son intégrité territoriale, est devenu insupportable pour le polisario, qui s'est de plus en plus isolé sur la scène internationale et a senti la fin éminente de sa thèse séparatiste. Alors, peut – on dire qu'il est temps d'en finir avec le » mythe du polisario » ? Khalid Cherkaoui Semmouni , Enseignant à la Faculté de droit et à l'ISIC