«Grosso modo, les mesures prises pour le secteur sont transitoires. Nous n'avons aucune idée de ce qui pourra se passer au 1er janvier 2008, date à laquelle l'échéance de plusieurs dispositions viendra à terme». Un membre de la Fédération des minotiers craint l'avenir. Pour y voir plus clair, une audience sera demandée au Premier ministre d'ici la fin du mois de novembre, début décembre. Entre temps, un certain nombre de décrets portant sur des mesures diverses dans le domaine agricole restent à ratifier. Le projet de la loi de Finances 2008 le prévoit d'ailleurs. C'est le cas de la suspension du droit d'importation et de la TVA à l'importation appliqués à l'orge, au maïs et autres aliments de bétail, de la réduction de la quotité du droit d'importation du blé tendre de 130 à 60%, de la baisse provisoire du droit d'importation à 35% sur le lait en poudre jusqu'au 31 décembre et à 2,5% sur le lait UHT écrémé, demi-écrémé et entier jusqu'au 15 octobre 2007, de la suppression du droit d'importation appliqué aux semences de blé tendre, de blé dur et d'orge jusqu'au 31 décembre, de la réduction des quotités du droit d'importation de 95% à 55% pour le blé dur et de 60% à 30% pour le blé tendre (pour assurer un bon approvisionnement), de la suspension, à compter de fin septembre, de la perception du droit d'importation applicable au beurre… Que se passera-t-il alors lorsque les dates viendront à échéance ?