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«Si j'étais aux responsabilités, je mettrais le feu à l'ambassade d'Algérie à Paris» : Louis Sarkozy attaqué par les relais du régime algérien après ses propos radicaux
Louis Sarkozy, fils de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, a été la cible de commentaires hargneux propagés par les relais du régime d'Abdelmadjid Tebboune après des déclarations radicales sur l'Algérie. Dans un entretien accordé au journal Le Monde, il a affirmé : «Si j'étais aux responsabilités, je mettrais le feu à l'ambassade d'Algérie à Paris, je suspendrais tous les visas et j'augmenterais les droits de douane de 150 %.» Ces propos font écho à l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Louis Sarkozy, qui a passé une partie de sa jeunesse aux Etats-Unis, où il a étudié dans une école militaire, est souvent présenté comme un commentateur des affaires américaines. Régulièrement invité sur les médias français, il est réputé proche des cercles libéraux et a exprimé à plusieurs reprises son admiration pour l'ancien président américain Donald Trump, dont il a qualifié le mandat de «nouvel âge d'or.» Cette controverse intervient dans un climat diplomatique déjà tendu entre Paris et Alger. Ces derniers mois, plusieurs annonces ont ravivé les crispations. Début février, le Sénat français a adopté une proposition pour réviser l'accord de 1968 encadrant les conditions de séjour des Algériens en France, un texte que le ministre de l'intérieur Bruno Retailleau a qualifié d'«obsolète» et qu'il souhaite renégocier sur de nouvelles bases.