Le ministre turc des transports et de l'infrastructure, Abdulkadir Uraloğlu, issu du Parti de la justice et du développement (AK PARTİ, AKP, islamo-conservateur, au pouvoir), a quitté la salle lors de l'allocution de son homologue israélienne, Miri Regev, à la quatrième Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, organisée à Marrakech, a appris Barlamane.com. Participant à la session ministérielle aux côtés de représentants de plusieurs pays, M. Uraloğlu a prononcé son discours avant de demeurer dans la salle pour écouter les interventions suivantes. Il s'est cependant levé et a quitté les lieux lorsque Miri Regev a pris la parole, ne réintégrant son siège qu'une fois son allocution achevée. La Turquie met en avant ses progrès en matière de sécurité routière Dans son intervention, Abdulkadir Uraloglu a souligné que la sécurité routière dépasse le seul cadre des infrastructures et constitue un enjeu de santé publique et de développement durable. «En vingt-deux ans, nous avons aménagé près de 25 000 kilomètres de routes à chaussées séparées et réduit de 80 % le nombre de décès liés aux accidents de la circulation», a-t-il déclaré. Le ministre a mis en avant les efforts déployés par la Turquie en matière de régulation, de contrôle et de sensibilisation des conducteurs. Il a notamment évoqué la généralisation des tachygraphes numériques, en usage depuis quinze ans, faisant de son pays le quatrième producteur mondial de ces dispositifs. Il a, dans ce sens, signé une convention avec le Maroc dans ce domaine. M. Uraloğlu a, aussi, insisté sur la nécessité d'un financement pérenne des initiatives en faveur de la sécurité routière et sur l'intégration accrue des technologies dans les infrastructures de transport. Réitérant le soutien de la Turquie à la «Déclaration de Marrakech», il a appelé à une mobilisation accrue en faveur de la sécurité routière.