Sous le thème « L'essor du jazz africain entre racines et innovations », cette édition reçoit comme invités des représentants de grands festivals de jazz, notamment « North Sea jazz festival » de Rotterdam (Pays Bas), ou encore le plus grand en Europe, « Marseille jazz des cinq continents » (France). « Le thème du DMX prévu du 20 au 23 février est le genre musical jazz. Quelle est la place du jazz africain dans le nouveau contexte mondial ? C'est à nous d'interpréter, de dire c'est quoi notre jazz, parce que le jazz est parti d'ici », a expliqué son promoteur Doudou Sarr, cité par l'agence de presse sénégalaise. « Dans les milieux internationaux, on a souvent tendance à dire, à l'exception d'Afrique du Sud encore, qu'il n'y a pas de jazz en Afrique. Manu Dibango a beaucoup souffert de cela. (...) dans le circuit jazz, on pensait qu'il était world music, et dans le circuit world music, on pensait qu'il était trop jazz. On veut rectifier cela », explique par ailleurs, Doudou Sarr, ajoutant que des groupes représentant le renouveau du jazz africain et répondant aux critères internationaux ont été invités à cette manifestation. Il a rappelé que l'Afrique compte plein de grands noms du jazz, à l'image du Camerounais Richard Bona, du Malien Cheikh Tidiane Seck, du Béninois Lionel Loueke, qui n'ont pas eu le succès de leurs cousins afro américains. L'organisateur a annoncé en même temps la participation de nouveaux talents du jazz africain, tels que le collectif « Maquis electroniq de Côte d'Ivoire » qui regroupe des artistes sénégalais, ivoiriens et togolais, les Sénégalais Zale Seck (Canada), Jules Guèye, Réma Diop, Mara Seck, Amady Sidibé, Queen Ndatté, le groupe Alioune Guissé et Lee Carrol (Sénégal/USA), l'Autrichienne Cécile Nordegg, etc.