Mohamed Hajib, le mythomane opposant de la vingt-cinquième heure, a construit son image sur la tartufferie et le mercenariat. À l'instar de ses semblables, à leur tête le maître-chanteur Zakaria Moumni, il s'est fabriqué un beau scénario pour monter les enchères sur le marché lucratif de la victimisation droit-de-l'hommiste. Et plus le mensonge est gros, mieux il passe. Mohamed Hajib ne pouvait pas dire qu'il est un ancien terroriste et taulard car la marchandise ne trouverait pas preneur. Sur la carte de visite, il a apposé un titre plus racoleur : Ancien prisonnier politique. Il faut reconnaître à cet imposteur le mérite d'avoir su longtemps manipuler des parties mal informées et surtout malavisées. La fourberie a trop duré et il est temps de lui rappeler ses quatre vérités. À partir de septembre 2009, les services de renseignement allemands (BND) l'ont répertorié sur leur base de données comme «personne dangereuse» constituant une menace interne et externe pour la sécurité de la République fédérale. Soit trois mois après son voyage au Pakistan (21 juin 2009) et un mois environ avant son arrestation dans ce pays, en octobre, d'après un article paru à l'époque sur les colonnes du prestigieux journal Der Spiegel. La même source précise que Mohamed Hajib était pisté par le BND des années avant son séjour au Pakistan pour des soupçons d'adhésion à des projets islamistes et de liens avec des individus radicalisés, déjà condamnés par la justice allemande pour appartenance à des organisations terroristes, dont Al-Qaida. En plus, le mythomane opposant n'a jamais pu fournir la moindre preuve sur les allégations de torture durant son incarcération au Maroc pour ses activités terroristes. Tout au long de ses procédures et requêtes auprès de la justice allemande ou de l'ONU, Mohamed Hajib a échoué à convaincre du bien-fondé de ses allégations. Le mythomane prétend que les aveux faits au Maroc ont été arrachés sous la torture. Ensuite, il s'est avéré qu'il ne s'agissait que d'un tissu de mensonges, fruit de son imagination. Il y a trois ans, le média italien nuovogiornalenazionale.com a mené une investigation sur les turpitudes de Mohamed Hajib. Le site d'information est parvenu à des résultats surprenants. Le mythomane a utilisé un «miswak» pour s'infliger des coupures sur le corps qui serviront de preuve de la supercherie de torture. Grâce à cette mise en scène de piètre qualité, il est allé faire chanter les autorités allemandes pour l'avoir livré à leurs homologues marocaines. Alliant magistralement ironie et sarcasme, le média italien a comparé Hajib à deux mythomanes légendaires, à savoir Victor Lusting et à Gregor MacGregor. Le premier s'est rendu célèbre pour être «l'homme qui vendit la tour Eiffel». Quant à MacGregor, il s'est pris pour le général argentin Simon Bolivar pour vendre un territoire qui n'avait d'existence que dans son univers imaginaire. Mohamed Hajib aura-t-il le courage de faire toute la lumière sur son passé terroriste ? Les informations relatées ci-dessus n'ont rien de secret et sont accessibles à toute personne sincère à la quête de vérité. Le mythomane opposant disposera du temps nécessaire pour passer aux aveux, dans l'attente de nouvelles révélations plus croustillantes sur le Tartuffe des temps modernes.