Contrairement à d'autres médias allemands qui reprennent, sans recoupement, la version officielle quand il s'agit de parler de Mohamed Hjib, leur concitoyen Maghreb-post.de vient de brosser le tableau de ce qu'est vraiment cet ancien condamné pour terrorisme. Ce site, qui suit de près l'actualité maghrébine, rappelle les faits criminels pour lesquels ce «jihadiste» converti aujourd'hui en Youtubeur spécialisé en les insultes contre le Maroc et ses institutions, était en prison. Il rappelle aussi comment cet arnaqueur est parvenu à entrer en Allemagne qui le protège aujourd'hui. Analysant les différends qui enveniment les relations maroco-allemandes, Maghreb-post.de met le cas de Hajib dans la série d'actes ayant fâché Rabat contre Berlin. Il souligne que les autorités marocaines ont été étonnés de découvrir que les services allemands avaient partagé avec leur protégé des informations que lui avaient fourni leurs homologues marocains. Maghreb-post.de demande aux esprits sensés de passer en revue les vidéos du prétendu «Youtubeur contestataire» pour qu'il puisse comprendre qu'il ne s'agit rien d'autres que de diffamations gratuites. Non loin de l'Allemagne, en Italie aussi, le site nuovogiornalenazionale.com a consacré un article à Mohamed Hajib, le surnomment, en titre «l'arnaqueur d'Al-Qaïda». Ce média assimile Mohamed Hajib Abu Omar à Victor Lusting et à Gregor MacGregor. Le premier est devenu célèbre pour avoir été «l'homme qui vendit la tour Eiffel» et le second pour s'être passé pour le général argentin Simon Bolivar et pour avoir même essayé de vendre un territoire qui n'avait d'existence que dans son imagination de mythomane. nuovogiornalenazionale.com rappelle comment Mohamed Hajib a utilisé un «miswak» pour zébrer son corps de fausses traces de torture. Sur cette base, poursuit le site, il est allé pleurnicher devant les Allemands pour les culpabilisant de l'avoir livré aux autorités marocaines. Ce faisant, il leur réclame pas moins de 1 million et demi d'euros. S'il réussissait ce coup, conclut le média italien, il serait l'homme qui aura vendu le «miswak» le plus cher au monde.