Le chroniqueur (amusé) Ali Lmrabet a brossé un portrait complaisant de l'ex-terroriste Mohamed Hajib, qui se cherche une seconde virginité. Au lieu de traiter le sujet avec la rigueur et l'évidence du droit, il cherche à tirer profit de l'affaire Hajib à travers des détails anecdotiques dénués de tout caractère crédible, afin de blanchir un extrémiste notoire. Ali Lmrabet, dont le cœur et l'esprit résident en Espagne et qui ne vérifie jamais l'état réel des choses au Maroc, a publié un article sur le site Middle East Eye, un média en ligne basé à Londres financé par des fonds qataris, et dont l'indépendance est largement contestée. S'essayant à faire bon ménage avec l'ex-terroriste Mohamed Hajib, il s'est mis à faire le colporteur d'une idée bien précise : le blanchir de son passé meurtrier. La propagande d'Ali Lmrabet a compris d'emblée tout le parti qu'elle pouvait tirer de cette réécriture des faits. Un bon cheval de bataille s'offrait à elle. Elle l'enfourcha résolument, avec un plan en poche : viser les institutions marocaines. Mais la diatribe de ce meneur ne s'appuie que sur d'exécrables fictions infondées. Qu'il s'en nourrisse, qu'il s'en imprègne au point de finir par être sincère dans le mensonge ? Sur Twitter, un compte sous le nom de Salim Farouki démonte des divagations destinées à prendre figure de vérités. Il faut dire que « Salim Farouk » a très bien cerné le personnage. «Depuis ses débuts, il y plus de 20 ans dans la presse, puis même après sa reconversion sur les réseaux sociaux, j'ai toujours été un lecteur assidu de Ali Lmrabet, sauf qu'en 20 ans j'ai eu aussi le temps de comprendre que Lmrabet n'a jamais eu la force d'exister dans le réel, où il a plutôt toujours brillé par son inconsistance», écrit dans un long thread (récit sur Twitter), M. Farouki. «Il s'est enfermé dans un univers factice, où il ne s'identifie que par l'imaginaire, dans lequel il occupe, bien entendu, le plus beau rôle, qu'il lui arrive parfois de cumuler avec le second meilleur rôle. C'est bien ce qu'il vient encore de nous confirmer, en cherchant à scintiller dans l'ombre de son nouveau pote, Mohamed Hajib», précise Farouk. «Et pour cela, Ali Lmrabet n'à rien trouvé de plus saugrenue, pour relooker le profil salafi-jihadi de Mohamed Hajib, que de brandir son adhésion au parti populiste et contestataire allemand DieLinke, affilié à l'extrême-gauche», accuse-t-il. «Mohamed Hajib se serait-il converti à l'insu de tous, en Mohamed Marx, qui définit la religion comme l'opium des peuples??? Aurait-il renié Allah, son prophète Sidna #Mohammed (Que la Paix soit sur lui) et même son idole Ben Laden, dont il adore imiter la gestuelle??», détaille la même source. «Non pas vraiment. Car il y a une chose importante que le journaliste #AbouIliesFiliu a sciemment oublié de préciser à propos du nouveau parti où a récemment adhéré l'#islamogauchiste Mohamed Hajib. C'est que le parti #DieLinke plonge ses racines idéologiques dans le SED, le Parti communiste qui a gouverné l'ex-RDA, jusqu'à la chute du Mur de Berlin. Mieux encore, à la création du SED en 1946, plus du tiers de ses rangs étaient composés des militants du parti #Nazi», explicite-t-il. «C'est vrai qu'entre l' #horreur d'un #HeilHitler et celle d'un #HeilBenLaden, il n'y a pratiquement aucune différence. C'est sans doute sur cela que Ali Lmrabet a voulu rassurer, à son insu, le Führer Von Hajib, histoire qu'il ne soit pas trop dépaysé dans son nouveau monde, conclut Farouki.