Le détenu «salafi jihadi» incarcéré à la prison «Salé 2» Abderrazak Ettoumi a tenté de s'évader le vendredi 30 septembre de ladite prison, après avoir jeté une corde de sept mètres environ (confectionnée à l'aide de bouts de draps et des bordures de couvertures), sur le fil barbelé du mur de l'esplanade de recréation du quartier «Alif», a-t-on appris dimanche de source bien informée. Ettoumi, rappelle-t-on, avait quitté, clandestinement, le royaume, vers la fin du mois de janvier dernier, via le tracé frontalier maroco-algérien, dans la perspective de rallier la branche libyenne de l' »Etat islamique », avant d'être refoulé vers le Maroc le 2 avril dernier, par les autorités algériennes. Selon la même source, au moment ou ce détenu a commencé a escalader ledit mur, distant de prés de trois cent mètres de la grande muraille de la prison, les fonctionnaires de ce pénitencier qui ont été avisés par leur collègue chargé des cameras de surveillance, ont procédé à son interpellation. Le mis en cause, ainsi que ses co-détenus «salafi-jihadi» incarcérés à la même, en l'occurrence Moussa Bejjit, Kamel Bihi, Yahya Belhaj, Abdessamad Bourahmoune, Youssef el Badany, Abdelkader Rafiq et Mohamed el Mokhtar el Youssfi, vont être auditionnés par la police sur instructions du procureur du tribunal de première instance de Salé.