Une dizaine de civils et neuf gendarmes ont été tués lundi à Foubé dans le Sanmentenga (centre-nord), lors d'une attaque terroriste, selon un nouveau bilan donné lundi par le ministre burkinabé de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura. « Au moment où nous nous apprêtons à procéder à l'inhumation de nos vaillants combattants tombés dans l'attaque meurtrière de Inata, prévue demain mardi, nous avons enregistré, hélas encore, une autre attaque contre un détachement de gendarmerie à Foubé », dans la province du Sanmatenga, région du centre-nord, a déclaré M. Tamboura à la radio nationale. « Malheureusement, cette attaque a fait des victimes dont 9 gendarmes et une dizaine de civils », a-t-il déploré. Un précédent bilan, communiqué plus tôt par des sources sécuritaires, faisait état de neuf gendarmes tués. « Huit gendarmes sont toujours portés disparus », selon les mêmes sources qui précisent que des « opérations de recherches sont toujours en cours ». Cette nouvelle attaque contre un détachement de gendarmerie est intervenue une semaine après celle d'Inata, également dans le nord, au cours de laquelle au moins 53 personnes, dont 49 gendarmes, ont été tuées. Cette attaque à Inata est la plus meurtrière contre les forces de défense et de sécurité depuis que le Burkina Faso est confronté aux actions jihadistes qui ont fait environ 2.000 morts et 1,4 million de déplacés. « 36 gendarmes (parmi les 53 tués à Inata) seront inhumés mardi à Ouagadougou », a indiqué le ministre, appelant « les populations à rendre un hommage à ces vaillants combattants ».