Le ministre de l'Enseignement supérieur a fait savoir, devant les Conseillers, que son département examine la possibilité de verser mensuellement les bourses. Suivez La Vie éco sur Telegram Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Azzedine El Midaoui a annoncé, ce mardi à Rabat à la chambre des conseillers, que son département examinera la possibilité de verser mensuellement les bourses aux étudiants au lieu de la modalité adoptée actuellement. En réponse à une question orale du groupe Haraki sur « la généralisation des bourses universitaires aux étudiants issus de familles démunies », M. Midaoui a souligné que le nombre de bourses attribuées annuellement est fixé par une décision conjointe du ministère de l'Economie et des Finances et du ministère de l'Enseignement supérieur, dans la limite des crédits budgétaires alloués. Le ministère s'appuie, dans l'examen des demandes de bourses, sur le registre social unifié, en tant que seul critère national adopté pour garantir l'égalité des chances et l'équité dans l'accès aux bourses, a-t-il précisé. Pour l'année universitaire en cours, le ministre a fait savoir que 174.000 demandes de bourses ont été satisfaites, sur un total de 187.000 déposées dans les délais légaux, soit un taux de satisfaction national de 93 %, notant que les demandes ont été satisfaites à hauteur de 100 % dans 15 préfectures et provinces, alors que le taux de satisfaction a dépassé 90 % dans 62 autres et oscille entre 80 et 90 % dans 15 préfectures, tandis que ce taux a été inférieur à 80 % dans cinq préfectures seulement. Et de poursuivre que le ministère, à travers l'Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles, s'emploie à verser les bourses aux étudiants bénéficiaires poursuivant leurs études dans l'un des établissements d'enseignement supérieur. S'agissant des contraintes liées au budget, le ministre a souligné la nécessité de développer des nouvelles solutions durables, notamment à travers des partenariats avec le secteur privé, les collectivités territoriales et les élus, en vue de généraliser les bourses et de les revaloriser.