Le pays est en proie depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du Nord et de l'Est, comme ses voisins le Mali et le Niger. Quatre-vingt personnes – 65 civils et 15 gendarmes – ont été tuées lors de l'attaque djihadiste mercredi contre un convoi militaire escortant des civils dans le nord du Burkina Faso, selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi 19 août. «Selon un bilan réactualisé ce jour à 18h50 (heure locale), 65 civils ont perdu la vie dans cette attaque terroriste», indique un communiqué du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura. Un peu plus tôt, une source gouvernementale avait revu à la hausse le bilan des 14 gendarmes tués initialement annoncé, après la mort d'un 15e gendarme blessé. Depuis le début du mois d'août, 94 civils, militaires et supplétifs de l'armée sont morts dans des attaques attribuées à des groupes djihadistes dans le Nord et le Nord-Est du Burkina. Pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l'est, comme ses voisins le Mali et le Niger. Souvent couplées à des embuscades, ces attaques ont fait plus de 1 500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.