La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a condamné "fermement" jeudi l'attaque qui a visé le 14 novembre un détachement de la gendarmerie d'Inata dans la province burkinabè du Soum (nord), ayant fait 53 morts, dont 49 gendarmes, selon un dernier bilan officiel. L'organisation sous-régionale a indiqué dans un communiqué, avoir appris avec "stupeur et indignation" cette attaque "lâche et barbare" qu'elle a condamnée "fermement". La CEDEAO a réitéré "son soutien au gouvernement du Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme", réaffirmant son "engagement à œuvrer avec les autorités burkinabè pour la lutte contre ce fléau". Au moins 49 gendarmes et quatre civils ont été tués lors de l'attaque perpétrée dimanche par des individus armés contre un détachement de gendarmerie d'Inata, dans le nord du Burkina Faso, selon un bilan communiqué mercredi par le porte-parole du gouvernement burkinabé. Malgré les opérations des forces armées, la situation sécuritaire du Burkina Faso dans plusieurs localités, s'est fortement dégradée ces derniers mois. Début novembre, une dizaine de personnes ont été tuées et quatre autre enlevées par des individus armés non identifiés dans la commune de Markoye, localité située dans le Nord du Burkina, à 16 km de la frontière du Niger, rappelle-t-on. Le Burkina Faso connaît depuis 2015 des attaques meurtrières perpétrées par des groupes terroristes affiliés à l'Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda, visant civils et militaires. Les violences dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest ont fait environ 2.000 morts et contraint 1,4 million de personnes à fuir leur foyer.