Plusieurs milliers de manifestants ont défilé, samedi après-midi, à travers les villes françaises à l'appel de syndicats et d'organisations féministes à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. Les manifestants se sont élevés notamment contre les inégalités homme-femme, les écarts de salaires, les féminicides et violences à l'égard des femmes, ainsi que contre les discours masculinistes. Dans un communiqué à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le gouvernement français a réaffirmé son engagement à faire de l'égalité entre les femmes et les hommes « un principe structurant des politiques publiques », annonçant que dès l'exercice 2026, une budgétisation intégrant l'égalité entre les femmes et les hommes sera instaurée. Lire aussi :La France commence à restituer au Sénégal ses bases militaires dans le pays Selon la même source, chaque article des textes budgétaires sera désormais évalué sous l'angle de l'égalité femmes-hommes et une analyse qualitative des dépenses de l'Etat sera menée pour identifier et corriger les biais de genre. Le premier secteur concerné sera celui de l'éducation, « qui représente le premier budget de l'Etat et constitue la première étape de la vie où les inégalités ne doivent pas exister ». Pour la ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, ce budget marquera une avancée décisive dans la mesure où il intégrera pleinement l'égalité femmes-hommes dans les politiques budgétaires, en veillant à ce que chaque mesure soit évaluée au prisme de cette exigence. De son côté, la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin a souligné que « L'égalité femmes-hommes ne doit plus être une simple intention mais une réalité mesurable dans l'action publique », notant que dès 2026, «plus aucune mesure nouvelle ne sera prise sans que son impact ait été évalué au titre de l'égalité entre les femmes et les hommes».