Que Aziz Akhennouch propose au Roi un profil à la tête d'un ministre, celui de Nabila Rmili qui a accepté de diriger le département de la Santé en même temps qu'officier en tant que maire de Casa puis demander tout de suite après sa démission que le Roi a accepté, reste curieux. Car Akhennouch et Rmili savaient depuis le début l'ampleur de la tâche qui l'attendaitC'est le sujet qui intéresse l'épisode du 22 octobre de la capsule « dirha gha zwina »[NDLR : tout finit par se savoir] animée par Badria Attalah Tout le processus mis en œuvre par le Chef de gouvernement (CDG )dans la proposition de Nabila Rmili et la demande de sa démission de son poste de ministre de la Santé est bancal. Et, relève Badria Attalah, ce qui est bancal dès le départ ne tient pas debout longtemps. L'animatrice de la capsule « Dirha Gha Zwina » précise que ce ne sont pas les personnes de Rmili ou Ait Taleb qui lui importent ou dont se soucie barlamane.com, mais le travail et les résultats qui impactent la société marocaine. Le gouvernement, précise-t-elle, n'est pas un commerce où si les achats ne conviennent sont retournés en boutique. En parlant des premières décisions impactant la population comme l'augmentation du carburant, Badria Atallah se pose la question sur la décision du CDG de démettre Rmili de ses fonctions par rapport à Fatima-Zahra Mansouri qui est elle aussi maire d'une grande ville bien plus éloignée de la capitale que Casablanca. Et Agadir se questionne-t-elle ? voilà une ville encore plus lointaine. Et ce même si le CDG dispose d'un avion personnel, car comment gérer convenablement des villes en étant par monts et par vaux ? Certes cet avion peut aussi faire du ramassage pour aller à Taroudant pour les affaires courantes de Ouahbi et par la même occasion faire une pause à Marrakech, pour prendre en cours de route Mansouri. C'est le même trajet. Cependant la logique voudrait que ce soit la démission qui prévaut dans les cas de ces personnes, au moins de la gestion des villes. Car la tâche est grande, surtout relativement aux promesses faites aux électeurs, rappelle Badria Atallah. Et les promesses concernent également l'emploi dans les domaines de l'Education et de la Santé qu'il faut budgétiser. Le dialogue social a commencé. Badria Atallah rappelle à Aziz Akhennouch que le déficit national et budget de fonctionnement de l'Etat sont connus de tous. En ce sens, le CDG devrait mettre à contribution sa fortune personnelle pour respecter ses promesses et les attentes de ceux qui voté massivement pour lui et son parti. Après tout, souligne-t-telle c'est grâce au Maroc, que les avoirs d'Akhennouch lui permettent d'être recensé parmi les plus aisés de la planète. Ce serait une consécration autrement plus que grande et plus précieuse que de faire la couverture d'une quelconque revue pour hommes d'affaires ou d'être cité dans Forbes magazine, commente Atallah. En contribuant financièrement, Akhennouch ferait partie de l'histoire, relève-t-elle. En parlant de la puissance financière d'Akhennouch, il ne faut pas occulter sa main sur les médias et les articles parus ayant critiqué la décision royale liée à la nomination de Ait Taleb. Essayer d'étendre son influence à l'agence institutionnelle la MAP en s'auto-congratulant par le titre « le défi » qui ne convient qu'au livre traitant de feu le roi Hassan II, porte à se questionner, affirme Atallah. Le Directeur général de la MAP est connu pour avoir été l'ombre de Mustapha Khalfi, il est probablement en recherche d'une autre. Atallah promet de revenir sur le cas de ce DG et ses dépenses de l'argent public. En effet, ce responsable édite des livres onéreux sur des journalistes sans les consulter au préalable et sans commercialiser ces ouvrages couteux pour l'institution publique. Badriah Attalah conclut en rappelant que Barlamane.com n'est la voix de personne. C'est ce qui permet au media, souligne-t-elle d'applaudir quand les actions le valent et de critiquer quand elles le méritent aussi.