A la suite des évolutions liées à l'épidémie de Covid-19, les autorités algériennes ont précisé que certains événements seraient suspendus ou interdits. La contestation populaire s'insurge contre cette décision. En Algérie, premier pays en Afrique le plus touché par la propagation du coronavirus SARS-CoV-2, la barre des 20 cas confirmés a été franchie, dimanche 8 mars, selon le dernier bilan officiel des autorités. Lequel fait état d'une centaines de personnes suspectées d'être contaminées au Covid-19 depuis le début de l'épidémie. Les responsables d'Alger ont annoncé l'interdiction des rassemblements dans la capitale. «Les manifestations, les événements, les festivals», n'ont pas été exemptés d'interdiction. Jusqu'ici, seuls les rassemblements de la contestation populaire, tenus chaque mardi et vendredi, n'ont pas été interdits, mais la propagation du virus dans le pays a entraîné de nombreuses annulations de salons, concerts, spectacles et représentations sportives. Ni la durée d'interdiction n'a été précisée ni ses modalités, ce qui pourrait mettre en péril le dynamisme du Hirak. À ce jour, vingt cas de Covid-19 ont été confirmés par le ministère algérien de la Santé, dont dix-sept membres d'une même famille en lien avec des cas confirmés chez des ressortissants algériens en France. Aussi, tous les matches de football se dérouleront à huis clos, a-t-on souligné.