Dans le temps même où le modernisme de Sir Saiyid prenait consistance et étendait son audience, une nouvelle secte se formait, celle des Ahmadiya, qui devait son nom à son fondateur, Mirza Ghulâm Ahmad. (Voir sur Dr James T. Addisson, The Ahmadiya (...)
C'est sur une voie différente que s'engageait le réformisme moderniste de Sir Saiyid Ahmad Khân Bahâdûr né à Delhi en 1810, originaire d'une famille aristocratique qui entretenait de bonnes relations avec les Anglais : Sir Saiyid Ahmad, après avoir (...)
C'est un mouvement d'allure plus militante qu'attacha son nom Saiyid Ahmad de Bareilly (1786-1831), qui préconisa le recours à la guerre sainte : l'Inde étant devenue territoire de guerre (dâr harb) du fait de la conquête anglaise, c'était un devoir (...)
L'instauration de la démocratie qui envahit aujourd'hui notre monde favorise des écoles démocratiques. Des projets ont défini les moyens pour aboutir à cette fin :
- promotion du dispositif des droits de l'Homme pour faire progresser la démocratie (...)
La Sanoussiya
Rappelons que la tradition mahdiste devait aussi survivre à la défaite du calife ‘Abd Allah. Toute une légende s'est emparée du Mahdi qui reste, dans l'Histoire de l'Islam soudanais, entouré d'une vénération profonde. Au calife ‘Abd (...)
Toutes les réformes cependant étaient loin d'être des réformes d'inspiration occidentale et bien des décisions impériales continuaient de renforcer le caractère islamique de l'Etat. La loi foncière de 1856 s'inspirait de distinctions fondamentales (...)
Al Mahdiya (2). Son successeur, le calife Abd Allah (1885-1899), était un arabe soudanais de Dar-Fûr qui avait pris part au mouvement insurrectionnel depuis 1881.
Bien que la sincérité de ses convictions ait été parfois mise en doute, le calife (...)
Al Mahdîya. C'est cependant dans la violence que l'Islam, au Soudan, chercha d'abord sa voie. Après sa victoire sur les Wahhabites, Mohammad Ali, reprenant les traditions des Mamlouks (Al Mamalik), avait travaillé à constituer un empire, non en Asie (...)
Toutes les réformes cependant étaient loin d'être des réformes d'inspiration occidentale et bien des décisions impériales continuaient de renforcer le caractère islamique de l'Etat. La loi foncière de 1856 s'inspirait de distinctions fondamentales (...)
Le Wahhabisme cependant, dans la mesure où il se mettait sous le patronage des Anciens (assalaf), trouva, tout au long de son Histoire, en dehors des territoires où son autorité s'exerça, des défenseurs, des partisans ou des sympathisants. Peu de (...)
Le contenu de sa doctrine, Mohammad Ibn'Abd-Al-Wahhab est allé le demander avant tout à Ahmad Ibn Taïmiya et à son grand disciple Ibn-Al-Qaïyîm. On peut dire que toute l'œuvre d'Ibn Taïmîya, en particulier ses professions de foi, son (...)
Les formations postérieures depuis 1160 H/1747 C jusqu'à nos jours (2007/2009) :
Al Wahhabiya ou le Wahhabisme verra le jour avec celui qui porte son nom : Ibn Abd Al Wahhab (m 1206 h / 1792 c).
Dans le temps où le régime Safafidé s'effondrait et (...)
La Constitution de 1876 marqua, à la fois, le point culminant et la fin des « tanzimât ». Le 5 février 1877, le sultan Abd-al Hamid congédiait Midhat Pacha pour haute trahison. La Constitution elle-même, après une première ébauche d'application, où (...)
Les débuts d'Al-Afghani (1839-1871).
Deux hommes, dont la destinée fut longtemps étroitement liée, un Afghan, Jamal-Addine Al Afghani, et un Egyptien de souche, le Cheikh Mohammad Abdou, eurent, sur le développement en réformisme en Egypte, une (...)
Depuis plus de quatre siècles, l'éducation occidentale, dont nous suivons l'exemple, était centrée sur l'école comme unique source d'apprentissage.
Ces dernières décennies, ce paradigme centré sur l'école a été mis à mal par les évolutions rapides (...)
Durant toute son Histoire, l'école a le plus souvent été conçue comme une institution sociale extrêmement importante, ayant pour tâche de transmettre aux jeunes générations des connaissances, des valeurs, des idées et des comportements essentiels (...)