Présentation
Les films d'Andrei Tarkovski défient les attentes de leurs synopsis tout en les honorant. Ce qu'ils annoncent est présent, mais souvent en toile de fond vers laquelle les films convergent tout en s'éloignant simultanément. Ils offrent (...)
Il est permis d'approcher l'image autrement que par le cinéma, quand on d'abord cinéaste confirmé, scénariste, producteur et professeur de cinéma doublé d'un chercheur et d'un académicien. C'est le cas de Azlarabe Alaoui Lamharzi.
Lors d'un voyage (...)
La région, définie comme une étendue territoriale déterminée par une unité administrative, économique, et surtout culturelle, a le droit d'avoir accès au cinéma. Ce droit légitime s'inscrit dans le droit à la culture, qui ne se limite pas au seul (...)
Je ne sais pas, ou je n'en suis pas entièrement sûr. Ce qui est certain, c'est que j'avais écrit des poèmes, et j'en écrirai encore. Ils se sont dispersés dans ce qui est plus vaste, plus englobant, c'est-à-dire l'écriture, qui est, juste retour des (...)
Ce qui place la création dans l'horizon de l'infinie c'est l'infinité de possibilités de création qu'elle offre, cet horizon sans cesse étendu à volonté. Il ne s'agit guère là de faire dans le jeu de mots, exercice tentant pour toute manière de (...)
Obsession
«Le moi est toujours l'autre, même dans le cas où je croirais que c'est effectivement moi, je suis à jamais séparé de moi-même »
On s'assit l'un face à l'autre, sa tête dépasse à peine la mienne, elle se déchausse et grimpe à mon corps (...)
Propos recueillis par Noureddine Mhakkak
M'barek Housni, écrivain, chroniqueur et critique d'art. Né à Casablanca. Il a publié son premier texte en français, une nouvelle, en 1990. Il collabore régulièrement dans divers journaux dans le domaine de (...)
Il n'y a pas de porte. Tu y es
Et le château embrasse l'univers
Il ne contient ni avers ni revers
Ni mur extérieur ni centre secret.
N'attends pas de la rigueur du chemin
Qui, obstiné, bifurque dans un autre,
Qu'il ait une fin. De fer est ton (...)
Entre l'homme qui est le peintre convaincu et l'homme, simple humain, dont la vie ne fût pas un fleuve tranquille, comme beaucoup, il y a la toile lumineusement colorée, unie en elle-même, indépendante dans son étalement ardent et objet de plaisir (...)
1-Fantasia
Le cheval qui charge et emplit les yeux ne hennira point, mais portera toute sa fougue sur cet énième moment où son long cou prend seul le poids de l'élan et où ses pattes, courbées jusqu'à frôler de leurs fers son ventre nerveux, (...)
Tant que la trace est dure, elle continuera à désigner le temps. Avec le secours de la matière solide. La pierre en premier lieu et le bois. Ça s'érode, ça s'use, c'est vrai, mais en prenant bien du temps. Ainsi, ce dernier se donne à voir à (...)
je sculpte le regard (la vie) et pas l'œil. Réduire des sculptures à peu de chose.
Tout d'abord, il y a cette attente mêlée d'appréhension. Mais une fois le processus de visite entamé, c'est l'étonnement heureux qui prend le dessus. Le musée est (...)
Elle est une artiste élue. Une artiste dont la singularité qu'on peut qualifier sans frémir de rayonnantes'est forgée des attraits qui ne courent pas les cimaises depuis des décennies. Elle qui fût la première artiste femme (oumusulmane comme aiment (...)
Il est toujours heureux d'aller à la rencontre de l'écriture lorsqu'elle nous faire le voyage vers les hauteurs, ce qui fait partie de cette transcendance tant recherchée. Les hauteurs, au propre comme au figuré.
Le sens propre est offert pour (...)
Essaouira se prête merveilleusement aux mots suggestifs, aux toiles évocatrices de l'être et ses combats avec lui-même et avec l'autre. Ces combats pour le meilleur qui surgit du pire, mais via la création, seule rempart protecteur de la vie contre (...)
Il n'est guère aisé d'animer culturellement une métropole. Cela relève d'un défi de taille.Mais quand ça arrive, il faut saluer les efforts de ceux qui ont pu le faire et le réussir.
C'est le cas de l'association Zaoui pour le théâtre et l'animation (...)
La prise de contact avec une œuvre plastique revêt différents aspects quant à la réflexion affective qu'elle peut susciter. Devant les œuvres de Said Labiad un sentiment de joie prend le dessus.
De cette joie inhérente à une approche spécifique de (...)
Ce ne fut guère d'une évidence claire à l'époque. Les années trente du siècle dernier où les folies se sont déchaînées, après les cruautés insupportables d'une première guère qui a brûlé tous les espoirs en l'homme. Il fallait vivre, vite et en (...)
L'art s'apprécie dans le peu comme dans la multitude, dans le détail comme dans l'ensemble. À condition qu'il soit conditionné par une vision sûre et fondée sur une conception du rôle de l'œuvre lorsqu'elle se trouve individualisée. C'est le cas (...)
La tolérance est une valeur que le septième art ne pouvait ignorer au début de son avènement, comme il ne peut se permettre à fortiori aujourd'hui d'en faire une condition indépassable. Et ce, pour deux raisons.
Premièrement parce qu'elle est tout (...)
1-Le réussi de l'approche
Au début, on est fort sollicités sans préambule aucune par des couleurs voyantes dispersées sur toute la surface de la toile. Pas de vide de d'attente ni de blanc de suspension. Le regard est complètement envahi par ce qui (...)
«Plonge dans l'étonnement et la stupéfaction sans limites, ainsi tu peux être sans limites, ainsi tu peux être infiniment». (Eugène Ionesco)
Il est des œuvres qui possèdent un pouvoir de suggestion immédiat. Dans le sens d'une entrée en matière (...)
«Celui qui a le sentiment vif de la couleur a les yeux attachés sur sa toile» Diderot
L'inspiration artistique s'enclenche toujours de quelque part. D'une rencontre, d'un rêve, d'une pulsion ou de l'émergence d'un ressenti fort. Tel un flux (...)
En art, pour signer l'acte de présence au sein du monde, et exprimer le fond de ses sentiments, via la palette, on peut avoir recours à un registre ou plusieurs, pensés ou innés. Dans les deux cas, l'objectif est d'oser l'appropriation des choses, (...)
«Il n'est pas de beauté sans fêlure», Georges Bataille.
On ne cessera jamais d'explorer la figure féminine comme horizon d'art qui ouvre la voie au frôlement du mystère de l'existence. Abdelilah Chahidi nous le fait sentir à sa manière avec élégance (...)