47 % des économies de la région Mena ont mis en œuvre des réformes réglementaires pour faciliter la pratique des affaires. C'est ce que soulignent la Banque mondiale et la SFI dans l'édition 2013 du Doing Business. Le rapport annuel qui analyse les réglementations des économies émergentes et leur impact sur les entreprises, démontre qu'en dépit des difficultés rencontrées par les gouvernements des pays de la région MENA, les pays émergents ont entrepris des réglementations intelligentes pour les petites et moyennes entreprises. Le Maroc s'inscrit dans cet élan réformateur et se place au top 10 des pays réformateurs de la région, en rendant plus facile la création d'entreprises à travers l'élimination de l'obligation de capital minimum versé pour les sociétés à responsabilité limitée. De même, le Maroc a rendu le transfert de propriété plus cher en augmentant les droits d'enregistrement. Compte tenu de cette réforme, le classement du Royaume est passé de la 94ème place (sur 1.983 pays) l'année dernière au 97ème rang sur (185 pays) actuellement. Ainsi le Royaume perd trois places dans ce classement mené par Singapour qui garde, pour la septième année consécutive, son positionnement en tête de liste des pays réformateurs. Malgré ce recul, le Royaume dépasse de loin l'Algérie qui arrive en 152ème position. «Le pays voisin a procédé à l'amélioration de son système d'information sur le crédit en éliminant le seuil minimum pour que les prêts soient inclus dans la base de données», relève-t-on du Doing business 2013. Par ailleurs, l'Arabie saoudite vient en tête des pays arabes ayant entrepris des réformes de taille en termes d'investissement. Se plaçant au 22ème rang mondial, l'Arabie saoudite a facilité l'exécution des contrats en informatisant ses tribunaux et en introduisant un système d'assignation par voie électronique. Le Doing Business 2013 met également en relief la réforme de l'Arabie saoudite en facilitant le paiement des taxes et impôts pour les entrepreneurs avec l'introduction d'un système en ligne de déclaration et de paiement des cotisations sociales. De même, l'Arabie saoudite a augmenté les frais de raccordement à l'électricité. Même chemin parcouru par les Emirats arabes unis qui se positionnent dans ce classement à la 26e place mondiale. Oman (47 ème rang) a garanti, pour sa part, les droits des emprunteurs à inspecter leurs données sur le crédit personnel. Le Doing Business 2013 indique également que les Emirats arabes unis ont davantage amélioré les exigences pour la création de nouvelles entreprises. Elles ont mis en place un système en ligne de déclaration et de paiement des taxes et impôts, et réduit le temps nécessaire pour obtenir un raccordement au réseau électrique.