La lutte contre la spéculation et les moyens de garantir un approvisionnement normal du marché durant le Ramadan ont été au menu d'une réunion tenue à la wilaya de Fès. Cette réunion, présidée par le wali de la région Fès-Boulemane, gouverneur de la préfecture de Fès, Mohamed Rharrabi, intervient conformément aux directives royales contenues dans le discours du 20 août dans lequel le Souverain a insisté sur le rôle des différents intervenants institutionnels dans la lutte contre les pratiques spéculatives de certains opérateurs commerciaux, ainsi que les hausses illicites des prix. A cet égard, M. Rharrabi a appelé les services concernés à davantage de vigilance pour préserver le pouvoir d'achat du citoyen. Lors de cette réunion, il a aussi rappelé les initiatives prises par le gouvernement pour assurer un approvisionnement normal du marché par les produits de grande consommation durant ce mois béni. Au niveau de la préfecture de Fès, un document de la délégation régionale du département de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies fait savoir que «l'offre en produits fortement consommés durant cette période (Ramadan) est satisfaisante et dépasse la demande, ce qui écarte toute sorte de pénurie». La même source ajoute que la demande en sucre pour le mois de septembre, estimée à 3.300 tonnes, sera «satisfaite en raison du stock disponible localement qui couvre les besoins de trois mois», faisant état d'une baisse des besoins en sucre essentiellement, le granulé en mois de Ramadan par rapport à Chaâbane en raison des traditions culinaires ramadanesques. Pour ce qui est du lait, les besoins estimés à 2,3 millions de litres conditionnés seront disponibles grâce à la commercialisation de plusieurs marques sur le marché qui sera aussi approvisionné par de grandes quantités du lait en vrac commercialisé par les laiteries et les colporteurs de même pour le lait en poudre disponible en quantités suffisantes. Concernant les œufs, le rapport relève que les besoins estimés à 6 millions d'unités seront disponibles eu égard à l'importance des unités de production régionales. S'agissant de la viande rouge, le marché sera également approvisionné normalement par cette denrée, dont les besoins sont estimés à plus de 800 tonnes, dont 500 tonnes pour la viande bovine et 300 tonnes pour la viande ovine. Pour ce qui est des dattes, la délégation souligne que l'approvisionnement en cette denrée dont les besoins sont estimé à 1.200 tonnes, sera «bien assuré et renforcé par des quantités importantes de figues». Quant à l'approvisionnement en farine, dont les disponibilités sont de l'ordre de 14.191 quintaux, il sera assuré par les minoteries de la place.