Le comité franco-marocain de suivi du projet du TGV reliant Casablanca à Tanger a tenu sa première réunion à Paris. Le Comité de suivi mixte maroco-français chargé d'instruire et de veiller à la bonne exécution du protocole d'accord relatif au projet de Train à grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca a tenu, mardi à Paris, sa première réunion sous la présidence conjointe de Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du Transport, et Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat française chargée du Commerce extérieur. Au cours de cette réunion, le Comité a passé en revue les étapes franchies dans ce protocole d'accord, signé en octobre dernier lors de la visite d'Etat au Maroc du président français Nicolas Sarkozy, notamment le lancement des études techniques de la ligne Tanger-Casablanca, les contrats commerciaux et le financement de principe, a déclaré M. Ghellab à la MAP. Ce financement est défini dans le protocole d'accord mais sa mise en oeuvre et la signature des différents contrats commerciaux devaient s'échelonner entre les mois de mars, septembre et novembre de l'année en cours, a-t-il fait remarquer. Il a été également procédé à l'examen de l'organisation générale du projet, dont la maîtrise d'ouvrages au niveau de l'Office national des chemins de fer (ONCF) et l'assistance à cette maîtrise au niveau de la Société nationale française des chemins de fer (SNCF), a-t-il ajouté. Le Comité de suivi a pour mission de veiller à l'avancement du projet et de matérialiser le partenariat entre les Etats dans la mesure où le protocole d'accord s'exécutera à plusieurs niveaux, a signalé M. Ghellab, notant à cet égard qu'il y a un partenariat entre l'ONCF et des industriels français, tel Alstom, et un autre entre l'ONCF et la SNCF. Cette visite, a relevé le ministre, a été aussi l'opportunité pour rencontrer le président de la SNCF, l'entreprise chargée d'apporter l'accompagnement technologique aux équipes de l'ONCF et de faire bénéficier les experts marocains de tout son capital expérience. M. Ghellab a fait savoir qu'il a eu également des entretiens avec un représentant de l'Elysée sur les avancées de ce projet « hautement stratégique » et qui témoigne de l'engagement au plus haut niveau des deux Etats de le faire aboutir dans les meilleurs délais et d'en faire une des actions majeures et structurantes dans le secteur du transport au Maroc.