Marouane Chammakh est convoité de nouveau. L'olympique de Lyon insiste pour son transfert et n'hésite pas à proposer le prix fort pour que ce joueur accepte, à savoir dix millions d'euros. Mais son club, les girondins de Bordeaux, campe toujours sur sa position. Le club français l'Olympique Lyonnais (OL) réitère sa demande à l'international marocain marouane Chammakh. Après s'être vu refusé le transfert de ce footballeur par son agent, les dirigeants de l'OL persistent et signent. Ceux qui suivent la scène sportive internationale se rappellent qu'il y a quelques mois à peine le joueur Chammakh avait reçu plusieurs propositions dont la dernière en date est celle de l'OL. Après avoir offert à Chammakh huit millions d'euros pour son transfert qui a été refusé par son équipe les Girondins de Bordeaux, l'OL revient à la charge. Question de le séduire davantage ce club a proposé la semaine dernière 10 millions d'euros au joueur. Une proposition alléchante pour Chammakh d'autant plus qu'elle le met sur une position de force. Ce montant est en effet supérieur à celui que l'OL a offert à l'attaquant brésilien Nilmar. Marouane Chammakh est cependant hésitant. Son équipe actuelle, les girondins de Bordeaux, ne veut pas lui donner l'aval pour ce transfert. Chammakh lui, aimerait bien faire partie de l'équipe lyonnaise. Dans des déclarations à la presse internationale lors des toutes premières tractations Chammakh avait indiqué : «Lyon est une opportunité qui ne se refuse pas et rejoindre ce club m'intéresse, même en tant que 3e ou 4e attaquant». Cependant Chammakh n'est pas prêt à se brouiller avec son club. Si transfert il y a, il devrait se faire dans le calme et dans la sérénité. Chammakh ne veut surtout pas se fâcher avec les dirigeants de son club et à sa tête Jean Louis Triaud. Mais il semblerait que le président du club bordelais refuse toujours son transfert. Il est catégorique et se contente de déclarer à la presse internationale que Chammakh est «intransférable». Dans une déclaration à la presse, le président des Girondins, Jean-Louis Triaud, a reconnu qu'un éventuel transfert de l'attaquant bordelais a été "relancé, non pas par le club lui-même mais par l'agent du joueur". "Je redis encore une fois que nous ne sommes pas là pour faire monter les enchères, contrairement à d'autres", a-t-il insisté. "C'est donc un non définitif. J'aimerais ne plus être contacté par Lyon et que le joueur ne le soit plus (...) J'espère que cette fois-ci, mon expression est claire. Mes mots sont simples : c'est non", a-t-il ajouté. Cette position avait déjà été martelée par Nicols de Tavernost, président du directoire de la chaîne de télévision "M6", actionnaire majoritaire du club, qui avait lui-même fait savoir que "Chammakh ne quitterait pas Bordeaux". Le joueur ne peut donc rien entreprendre pour le moment tant que son équipe actuelle refuse son transfert. Dans ce contexte Chammakh avait précisé : «le club sait ce que je souhaite, les cartes ne sont plus entre mes mains». Les cartes sont en effet entre les mains des girondins de Bordeaux. Chammakh veut arriver à ce transfert avec un dialogue et non pas en se créant des problèmes avec le club dans lequel il a évolué et marqué 10 buts la saison dernière. Il s'est fixé donc son propre principe, celui de rien forcer et d'attendre, en déclarant : «si ce transfert se fait tant mieux, sinon tant pis». Mais ces déclarations étaient parvenues il y a quelques mois. Aujourd'hui l'enjeu est encore plus grand et la somme plus importante. Chammakh continuera-t-il à afficher un sentiment d'indifference face au club olympique de Lyon ? Les jours à venir en diront sûrement davantage.