Le financement des banques et fenêtres participatives en constante amélioration. Les statistiques arrêtées à fin juin 2020 par Bank Al-Maghrib font ressortir une hausse de 56,5 %, en glissement annuel. L'encours global alloué à fin juin 2020 ressort à 10,69 milliards de dirhams porté essentiellement par le financement participatif à l'immobilier. Ce dernier s'est établi à 9,29 milliards de dirhams, en hausse de 51,1 % par rapport à une année auparavant. Le financement participatif à la consommation tourne autour de 813 millions de dirhams (+72,8 %) tandis que celui du financement participatif à l'équipement a grimpé à 528 (+157,7 %). En revanche, les certificats de Sukuk marquent à fin juin une baisse par rapport au niveau atteint une année plus tôt. On relève, dans ce sens, un repli de 6,4 % soit des certificats de l'ordre 313 millions de dirhams. S'agissant des créances sur l'administration centrale, elles se chiffrent à 134 millions de dirhams en hausse de 16,7 % en glissement annuels. Les créances sur les non-résidents sont estimées à 12 millions de dirhams au sixième mois de l'année. En parallèle, les créances sur les institutions de dépôts se sont élevées, quant à elles, à 1,42 milliard de dirhams dont 787 millions de dirhams de dépôts auprès de Bank Al Maghrib et 493 millions de dirhams de dépôts auprès des banques. De même, les actifs immobilisés sont, pour leur part, inscrit en amélioration, se situant ainsi autour de 718 millions de dirhams. Il est a rappelé que l'année 2020 marque le troisième exercice des établissements bancaires participatifs. Ces institutions ont clôturé l'exercice précédent sous une note positive. Se référant à des indicateurs antérieurs de Bank Al Maghrib, le produit net bancaire (PNB) des établissements bancaires participatifs a triplé en 2019, et ce comparé à une année plus tôt. Il s'est, ainsi, établi à 202 millions de dirhams. Le résultat des opérations de marché a atteint les 6 millions de dirhams en 2019. Il est constitué à hauteur de 52 % par les revenus sur opérations sur titres de placement, 27 % des opérations sur titres de transaction et 21 % des opérations de change. En dépit de l'accroissement du PNB, le résultat net du secteur, tout en restant négatif, est passé d'une perte de 377 millions en 2018 à 419 millions de dirhams en 2019. Une évolution qui s'explique par «une augmentation des charges générales d'exploitation de 37 % à 611 millions de dirhams, traduisant ainsi le coût des investissements induit par le démarrage et le développement de l'activité». Le coefficient d'exploitation s'est ainsi situé à 303 %. Aussi, le résultat brut d'exploitation, tout en étant déficitaire, s'est accru de 14 % pour atteindre les 414 millions de dirhams en 2019.