Le site comprendra un casier de 11 ha, un bassin de stockage des lixiviats de 1,5 ha, un parking... La société Casablanca Baïa a lancé le 10 juillet un nouvel appel d'offres pour l'exploitation de la décharge de Mediouna. Selon le cahier des charges, le coût d'exploitation est estimé à près de 46 millions DH (45.828.000 DH). Ainsi l'ouverture des plis est prévue le 10 août prochain. Dans la nouvelle offre, la durée d'exploitation de la décharge contrôlée de Casablanca est de trois années. «Le marché sera reconductible d'année en année pour chaque année budgétaire, conformément à l'article 6 du règlement des marchés de la Société Casablanca Baïa», peut-on lire dans le document. Selon la même source, le traitement des lixiviats (jus d'ordure) n'est pas compris. «Les prestations du traitement des lixiviats ne font pas partie de cet appel d'offres, elles feront l'objet d'une prestation indépendante du présent marché». Notons que le site de la décharge contrôlée de Casablanca comprendra un casier de 11 ha, un bassin de stockage des lixiviats de 1,5 ha, un parking en enrobé et pistes d'accès, trois ponts-bascules, un bâtiment administratif, une loge gardien, un local pour les ponts-bascules, des sanitaires et local de lavage avec magasin. Selon la même source, «un autre casier sera aménagé, dans la zone de ce site, par les soins du maître d'oeuvre et mis à la disposition de l'exploitant en cas de reconduction du marché». La décharge contrôlée devra fonctionner 24h/24 et 7j/7 et recevoir l'équivalent du tonnage (3.614 t comme moyenne journalière) qui englobe aussi bien les déchets collectés sur le territoire de la ville de Casablanca que celui des communes avoisinantes, à savoir les communes de Médiouna, Mejjatia Ouled Taleb, Sidi Hajjaj Oued Hassar, Tit Mellil, Lahraouiyine et l'Etablissement de coopération intercommunale Al Baida composé des communes de Dar Bouazza, Ouled Saleh, Ouled Azzouz, Bouskoura et Nouaceur. Les prestations d'exploitation comprennent entre autres la réduction des nuisances olfactives. Le nouvel exploitant devra ainsi limiter le contact des déchets avec l'atmosphère, l'émission d'odeurs nauséabondes, et le risque de déclenchement d'incendie. Il devra également garantir une bonne densité de compactage des déchets pour augmenter la durée de vie de la décharge, mobiliser les moyens humains et matériels et préparer au préalable les plateformes de vidage des déchets permettant l'absorption du flux des camions durant les heures de pointe et les événements spéciaux (Ramadan, Aïd Al-Adha...), assurer le vidage des camions dans une durée moyenne de 30 minutes maximum. Le nouvel exploitant devra également aménager au fur et à mesure des pistes d'accès (carrossables et permettant le croisement sécurisé des camions sans aucun risque de renversement) aux alvéoles en exploitation et en assurer l'entretien permanent (la largeur nette minimale des pistes est de 7 m), assurer l'entretien, la réparation ainsi que le remplacement de tout équipement et installation défaillante à la décharge ou rendue inopérante du fait de l'usure (clôture, portail, locaux, voies, digue, fossé des eaux pluviales, regards, robinetterie, éclairage et armoires électriques, pompe, groupe électrogène … ). De plus, il doit assurer l'arrosage, l'entretien permanent et le renouvellement le cas échéant des espaces verts à l'intérieur du site et le long de la voie d'accès à la décharge, et ce aussi bien pour les plantations existantes que pour celles à implanter. «Il devra assurer l'entretien et le nettoyage permanent des locaux administratifs et techniques y compris les blocs sanitaires. Il devra également assurer l'entretien du VRD, notamment une opération de curage au mois d'octobre de chaque année», ajoute la même source.