Ce sont seulement 34% des employés de TPE/PME qui ont reçu des instructions de leur employeur sur les mesures de sécurité à prendre pour travailler depuis leurs appareils personnels. Le chiffre ressort d'une dernière étude de Kaspersky qui précise également que trois employés sur cinq (57%) au sein des TPE/PME interrogées dans le monde n'ont, pendant la pandémie, pas reçu d'ordinateurs ou de tablettes professionnelles de la part de leur employeur. De surcroît, 35% des employés de petites entreprises ont admis avoir commencé à stocker des informations d'entreprise plus précieuses sur leurs appareils domestiques, ainsi que dans des services personnels de stockage cloud (25%). «Les TPE comme les start-up se sont retrouvées dans une situation difficile et leur première priorité est désormais d'assurer la pérennité de leurs activités et de sauver les emplois. Il n'est pas surprenant que la réflexion sur la cybersécurité émerge plutôt dans un deuxième temps», commente Cécile Feroldi, directrice marketing B2B chez Kaspersky France et Afrique du Nord. Toutefois, la mise en œuvre de mesures de sécurité informatique, même élémentaires, peut, à son sens, réduire les risques d'infection par des logiciels malveillants, de fraude financière, ou de perte de données commerciales. «Et bien sûr, ces exigences doivent être respectées après l'isolement à domicile, alors que le personnel risque fort de continuer de travailler à distance», ajoute-t-elle. Cela étant, Kaspersky conseille aux TPE de suivre des principes fondamentaux de sécurité informatique afin de protéger leurs employés lorsqu'ils travaillent à partir de terminaux personnels. Entre autres, les appareils domestiques doivent être protégés par une solution antivirus. Kaspersky propose aux petites entreprises une solution dédiée, Kaspersky Small Office Security. Aussi, les systèmes d'exploitation des appareils, ainsi que les applications et les services présents sur l'appareil, doivent toujours être mis à jour avec les dernières versions.