En plus des forces de l'ordre, des médecins, infirmiers et autres professions qui ont été vaillamment sur la ligne de front depuis le mois de mars, l'autre star qui s'est révélée au monde entier à l'occasion de la pandémie ce sont les nouvelles technologies. Plateformes digitales collaboratives, outils de gestion de travail à distance, applications à usages multiples, solutions numériques développées pour utilisation professionnelle ou récréative… les nouvelles technologies ont été en vedette et continuent encore. La mode depuis quelques jours est aux chatbots, une espèce de robots chargés d'assurer la relation avec la clientèle. Dans divers secteurs, des opérateurs ont développé des solutions pour maintenir leurs activités, leur relation avec les partenaires, fournisseurs ou clients. Certains sont allés plus loin en imaginant des outils faisant appel à l'intelligence artificielle. Tout cela promet un chamboulement de la conception même de la notion du travail. Les faiseurs de politiques publiques, les experts, les scientifiques, les sociologues, les prospectivistes et les opérateurs économiques aussi tiennent là une occasion pour repenser le rapport de l'être humain au travail. Les nouvelles technologies permettent désormais de faire faire à des machines (entre autres les fameux chatbots) des tâches même basiques comme l'accueil et l'orientation des clients dans des opérations techniques les plus compliquées dans des laboratoires ou des usines. Cela laisse tout un potentiel de développement des capacités de l'être humain pour que désormais l'intervention de l'homme puisse être à des niveaux élevés en valeur ajoutée et en production des idées que les machines ne pourront jamais avoir. Non seulement elle ne la remplacera jamais, mais l'intelligence artificielle n'est pas forcément une menace pour l'intelligence humaine mais