Lors d'une rencontre avec la presse, à Rabat, organisée lundi dernier, l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII) a annoncé le lancement du tarif intégré économique, baptisée ADIL. «Le nouveau produit permet aux citoyens et opérateurs économiques d'avoir rapidement et d'une manière simple le maximum d'information douanières et commerciales pour toutes les marchandises qu'ils comptent importer ». C'est ainsi que se sont exprimés les responsables de l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII), lundi dernier à Rabat, lors d'une rencontre avec la presse, pour annoncer le lancement du tarif intégré économique, dénommé ADIL. Un nouveau produit qui intervient à l'occasion de la semaine du douanier et donne des informations sur le régime fiscal et réglementaire applicable à la marchandise ciblée, les avantages tarifaires accordés dans le cadre des accords et conventions tarifaires et commerciaux, ainsi que sur les procédures particulières relatives à certains produits. Ce produit, accessible via Internet, intranet et aussi par téléphone mobile, permet l'accès directement et rapidement aux textes réglementaires et aux circulaires d'application y afférents, et offre à l'utilisateur des informations économiques et commerciales sur les marchandises ciblées par poids, par valeur, par fournisseur, par client et par régime économique en douane, ont précisé les initiateurs du projet. En outre, deux autres produit,s ayant trait à la dématérialisation du processus d'enlèvement des marchandises à l'importation et au bureau de domiciliation, ont également été présentés à la presse lors de cette rencontre présidée par le ministre chargé des Affaires économiques et générales et de la Mise à niveau de l'économie, Abderrazak El Mossadeq, en sa qualité de directeur général de l'ADII. Par la dématérialisation du circuit d'importation, l'ADII vise en particulier à réduire les démarches administratives des usagers, en automatisant toutes les étapes du processus de dédouanement des marchandises, l'objectif étant de réduire davantage le délai de séjour des marchandises, qui est passé en moyenne de plus 05 jours en 1997 à une heure en 2002.