A l'occasion de l'ouverture de la 13è session ordinaire du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique Le Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique tient sa 13è session ordinaire. Cette dernière a été marquée par la présence du ministre des habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq, du ministre par intérim de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Laaraj, et du secrétaire d'Etat chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi. Le Conseil doit notamment examiner lors de cette 13è session des propositions relatives à l'amélioration du mode de fonctionnement du Conseil, le projet du programme de travail pour 2018 ainsi que le projet du budget 2018. Dans une allocution à l'ouverture des travaux, le président du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Omar Azziman, a fait savoir que «la réforme de l'éducation et la formation du capital humain doivent constituer l'épine dorsale du nouveau modèle de développement». Il a expliqué en outre que cette session sera consacrée, dans un premier temps, à l'examen de la contribution du Conseil à la réflexion visant à reconsidérer le modèle de développement du Royaume. Tout en rappelant le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'ouverture de l'année législative, qui a mis en exergue les limites du modèle de développement actuel et ce en dépit des progrès réalisés par le Maroc et reconnus à l'échelle internationale, M. Azziman a indiqué que «le Conseil en tant qu'institution est directement concerné par cet appel à contribution parce qu'il est le mieux placé, non pas pour élaborer un nouveau modèle de développement, mais pour démontrer que, quel que soit le modèle de développement retenu, celui-ci devra placer en son centre de gravité la réforme de l'école». M. Azziman a, par ailleurs, fait savoir que le Conseil a saisi au vol l'invitation royale pour apporter sa propre contribution à ce nouveau chantier stratégique, soulignant que le rôle de l'école dans la réduction des inégalités et la promotion de la justice sociale n'est aucunement étranger à la vision du Conseil puisqu'il traverse et irrigue les deux piliers sur lesquels sa vision a été construite, «le pilier de l'équité et de l'égalité des chances» et «le pilier de la qualité pour tous». Le président du Conseil a fait savoir que la nouvelle contribution de cette institution, tout en restant fidèle à la vision 2015-2030, s'attaque frontalement à la question de l'école en tant que levier de justice sociale, ce qui a permis d'approfondir l'analyse et d'apporter une réponse directe à la réflexion en cours. En outre, il a précisé que le programme de cette session de deux jours comporte un autre sujet de première importance pour la réussite de la réforme, à savoir un projet de rapport sur les métiers et plus précisément sur la mise à niveau, la rénovation et la valorisation des métiers de l'enseignement, de la formation, de la gestion et de la recherche. Il a également souligné l'importance accordée par la vision 2015-2030 à ce sujet considéré non seulement comme un levier décisif de la réforme mais comme le préalable à l'amélioration de la qualité de l'enseignement. «C'est pourquoi nous avons commencé par organiser un colloque international sur la problématique des métiers en mai 2016 et décidé de consacrer un rapport spécifique à la question pour compléter, approfondir et enrichir les recommandations de la vision dans ce domaine», a-t-il ajouté. A noter enfin que le Conseil tiendra le 22 janvier une conférence de presse présentant les résultats des travaux de cette session.