Les ordinateurs ne sont pas les seuls à la merci des virus. En effet, les téléphones portables sont eux aussi sujet à ce genre de problème. Parfois les téléphones sont même plus en danger que les ordinateurs, étant donné qu'en 2016, le trafic internet sur mobile dans le monde a dépassé pour la première fois celui enregistré depuis des ordinateurs. C'est pour cela que tablettes et smatphones sont devenus les nouvelles cibles préférées des pirates. Comment s'y prennent-ils alors ? C'est à travers, principalement, les applications que ces attaques se font. Selon une étude publiée par l'institut Comscore, 90% du temps passé sur le Web depuis un mobile est consacré aux applications. L'éditeur de solutions de sécurité GData a ainsi identifié 3,25 millions de nouveaux malwares pour Android pour la seule année 2016. Le système d'exploitation le plus touché reste Android. Pourquoi ? Tout simplement à cause de sa position dominante sur le marché des appareils mobiles. Il est donc normal d'apprendre que 99% des malwares conçus pour attaquer les dispositifs mobiles visent Android. Plus de 19 millions de malwares seraient conçus pour infecter les appareils Android. Bien que le système d'exploitation fasse tout ce qui est en son possible pour limiter les attaques, sa plus grande faiblesse reste sa boutique d'application, Play Store. En effet, à cause de sa politique de certification et de validation un peu laxiste, cela favorise l'émergence des menaces. Le malware Igexin aurait ainsi infecté près de 500 applis proposées sur le Play Store, qui au total ont été téléchargées à 50 millions de reprises ! La solution serait-elle donc de passer sur iOS ? La réponse est... pas vraiment. Il semblerait que même si Apple est plus strict en ce qui concerne sa politique de certification, il y aurait près de 21 millions de téléchargements d'applis infectées chaque jour sur l'App Store. Des exemples récents ont montré que, comme les autres systèmes d'exploitation mobiles, iOS pouvait être infecté par des malwares, comme ce fut le cas en en 2016 avec le cheval de Troie Acedeceiver ou plus près de nous par le ransomware KeRanger. Pour résumer, personne n'est à l'abri d'une attaque, que ce soit sur Android ou iOS. Quelle est donc la solution ? Si vous ne voulez pas vous débarrasser de votre smartphone, il ne vous reste plus qu'à faire attention. La sécurité de votre mobile est plus question de comportements individuels que de système d'exploitation. Donc, au moment d'installer une application, consultez les avis et vérifiez ce à quoi elle a accès. Une autre solution simple, n'oubliez pas de doter votre téléphone d'un antivirus. Parfois, cela peut vous sauver et sauver vos données.