Les législatives du 27 septembre n'ont pas épargné des personnalités qui croyaient le chemin balisé pour la députation. Voici une liste de dirigeants politiques battus. Larbi Salmi, PND Autre chef de groupe au Parlement qui a mordu la poussière, Larbi Salmi du PND à Salé. Par ailleurs membre du bureau politique, le candidat malheureux n'a pas su intéresser les électeurs dans une circonscription réputée pour être l'une des plus difficiles. Taher Chaker, PND Une grande gueule du PND est tombée à Sidi Bennour où il a subi une raclée électorale. Il s'agit de Taher Chaker, dont les quelque 6000 voix qu'il a obtenues se sont avérées insuffisantes pour qu'il puisse goûter à la victoire. Comme quoi il ne suffit pas de crier plus que les autres pour être le meilleur. Celui qui a fait de la députation sa raison de vivre doit vivre mal son échec. La prochaine fois sera peut-être la bonne. Dans cinq ans. Ahmed Herzenni, GSU C'est dans la circonscription de la mort qu'Ahmed Herzenni a perdu sa bataille électorale, alors qu'il était sollicité au Sud du Royaume et à Mohammédia où ses amis sont nombreux. Une déception qui s'ajoute à celle qu'il a vécue dans le passé. Taeib Mounchid, USFP Un syndicaliste et militant de la première heure, ancien dirigeant de l'UMT, membre fondateur de la CDT, vient de rater son rendez-vous avec l'échéance du 27 septembre, dans une circonscription pauvre et ne disposant pas de véritables traditions de lutte politique et syndicale. Abdelhadi Khairate, USFP L'ex-secrétaire général de la Jeunesse ittihadia, président du congrès constitutif de la CDT, membre du Bureau politique de l'USFP depuis son sixième congrès national, n'a pu être reconduit au Parlement. Dans la circonscription vaste de Settat, il n'a eu aucune chance devant les notables de la région. Hamouda El Kaïd, PND Si la victoire avait été au rendez-vous, il aurait été le premier ex-gouverneur à faire son entrée au Parlement. Mais Hamouda El Kaïd a échoué dans la circonscription de Benslimane où il s'est présenté sous l'étiquette du PND. Mohamed Bennani Naciri, CNI Ancien membre du Comité central de l'USFP, Dr. Bennani, candidat du congrès national ittihadi, n'a eu droit qu'à une cinquantaine de voix (54) dans la circonscription de Hay Mohammadi - Aïn Sebaa, qui compte quelque 320. 000 inscrits et qui a connu la participation d'environ 160.000 électeurs. Faïçal Kadiri, RNI Faïçal Kadiri du RNI n'a pas pu reconquérir son siège à El Jadida (3 sièges) dont il est également président du conseil municipal. Ici, c'est Abderrahmane El Kamel, qui a pris l'étiquette ADL pour n'avoir pas été investi par son parti initial, le RNI, qui est passé, ainsi que le candidat USFP, le jeune et sémillant M. Hariri, par ailleurs membre de la CGEM. Il siègera pour la première fois au Parlement. Khalla Saâidi, MNP Chef du groupe parlementaire du groupe MNP dans le Parlement sortant, Khalla Saâïdi s'est ramassé une gamelle dans son fief d'Azilal. Une circonscription très chaude dont a fait les frais le gouverneur de la province suspendu de ses fonctions en pleine campagne électorale pour défaut de neutralité. Hammou Ouhalli, FFD Le sympathique candidat du Front des forces démocratiques (FFD) est tombé dans la circonscription d'Ifrane, dont il était le député sortant. Son éloignement de la chose publique serait, dit-on, à l'origine de cet échec. Les deux sièges de la circonscription d'Ifrane ont été remportés par Mustapha Yacoubi (Al Ahd) et Ali Maâzouzi (RNI). L'ancien secrétaire d'Etat à l'action humanitaire reste pourtant une valeur sûre du FFD. Abdessalam Seddiki, FFD L'ancien député de la circonscription d'Aknoul–Guercif dans le nouveau découpage – et chef du groupe FFD dans la désormais ancienne Chambre des représentants n'a pas été élu dans la circonscription de Taza-Ville, où il s'est présenté pour la première fois après un différend avec Abdellah Benothmane sur le nom à mettre en tête de liste. Abdellah Benothmane a gagné sous les couleurs de l'USFP...