Tourisme. Lors du séminaire du Caire, consacré au tourisme, Hassan Kassimi, a réaffirmé que le Maroc reste engagé dans l'essor d'un tourisme mondial, durable et solidaire. «La relance de l'industrie touristique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord » est le thème générique abordé depuis deux jours au Caire en Egypte. Cette manifestation s'est tenue dans le cadre de la 23ème réunion de la commission pour le Moyen-Orient de l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). La délégation marocaine est conduite par Hassan Kassimi, le secrétaire général du département du tourisme, au sein du ministère de l'économie et des finances. « Par sa stratégie de relance du secteur, le Maroc confirme le haut degré de priorité, que le gouvernement accorde au secteur du tourisme en tant que véritable locomotive du développement économique et social », a-t-il souligné. D'ailleurs, il a expliqué que le pays adopte « une démarche globalisante intégrée et concertée ». Cette dernière s'articule autour de cinq niveaux : institutionnel, foncier, financier et fiscal, promotionnel et de formation. Concernant le volet de la formation, M. Kassimi a précisé que : « quelque 72.000 lauréats formés dans différentes spécialités et métiers du tourisme seront mis à la disposition du secteur à l'horizon 2010 ». L'allocution de M. Kassimi traite des « mesures de relance des administrations du tourisme, cas du Maroc ». Pour se faire, il a rappelé les résolutions prises lors des Assises Nationales du Tourisme, organisées en janvier 2001 à Marrakech. Ces dernières se sont conclues essentiellement par la signature d'un accord cadre entre les autorités gouvernementales et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), à travers la fédération nationale du tourisme. L'accord d'application d'application fut ratifié en octobre 2001. Objectifs : relance de la croissance à travers un développement du secteur. Le planning portant sur les échéances 2010, pose comme ambition, la réalisation de 80.000 chambres, la création de 600.000 emplois et l'accueil de 10 millions de touristes. Concrètement, le premier résultat est la mise en place d'un comité directeur. Ce dernier comprend des secrétaires généraux des ministères intervenants. Cette cellule s'active en relation étroite avec les walis et les élus des régions. Actuellement, les études concernent les six futures stations balnéaires touristiques. Autre concession de l'Etat, la signature pour une contribution des pouvoirs publics à hauteur de 50%, destinée aux promoteurs désirant l'acquisition de terrains à vocation touristique dans des zones aménagées. En ce qui concerne, le développement du tourisme rural, pour lequel le pays recèle de potentialités, le représentant du département du tourisme, a indiqué que : « cette branche a fait l'objet d'une étude stratégique avec l'appui du PNUD et de l'OMT autour du concept de pays d'accueil touristique ». Toute collaboration est la bienvenue.