La wilaya du Grand Casablanca se mobilise pour mettre en œuvre les solutions élaborées pour attaquer les grands chantiers. La capitale économique est désormais un grand chantier en marche. Les autorités locales sous l'égide du wali du Grand Casablanca, M'hamed Dryef tiennent à ce que l'action soit au service de la vision. C'est la raison pour laquelle le wali a tout fait pour fédérer autour de lui les volontés et le savoir-faire des élus, des gouverneurs des préfectures d'arrondissements et des ONG. Le menu est consistant : problématique de nettoiement, urbanisme et embellissement de la ville, éclairage public, transport en commun, prévention des accidents de circulation, sécurité…C'est la dynamique de l'action sociale au niveau de la wilaya du Grand Casablanca qui se trouve actuellement aux devants de la scène. Le plan d'action sociale dans sa globalité est caractérisé par les programmes mis au point, la méthode d'action rôdée tout en ciblant parfaitement les populations concernées pour un impact fort et énergique. La base de ce programme se veut conforme aux Hautes orientations royales pour la lutte contre toutes les formes de la pauvreté, de la précarité et de la déviance sociale (Discours royal du 30 juillet 2000). L'efficacité de l'action sus-citée est basée particulièrement sur l'association et la coordination rapprochée de l'Administration et de la société civile. Un choix et une nécessité sans lesquels rien ne pourra avancer. Dans ce cadre de plus en plus d'actions de proximité sont menées au profit des populations démunies en général et de l'enfance en situation difficile en particulier. Ainsi, l'Association Bayti, assistée par les services sociaux des préfectures d'Arrondissements de la ville de Casablanca a effectué un rapport exhaustif offrant un diagnostic détaillé sur l'enfance en difficulté à Casablanca. Les différentes données que contient le rapport ont constitué la base d'un cycle de formation du personnel, prélevé sur la Commune de Casablanca et des préfectures dans le cadre du redéploiement du personnel à la médiation sociale. Le cycle en question a commencé le 9 juin 2004 au Complexe du quartier Omar Ibn Al Khattab sous l'égide du wali, et concerne les thèmes du concept de la rue, l'enfant en situation de rue, les facteurs déterminants de l'exclusion et le profil et la mission de l'éducateur. Les encadreurs qui bénéficient de cette formation devraient donc, entre autres, maîtriser les techniques d'approche et d'abordage des enfants en situation rue, avoir une bonne connaissance de certains points fixes des enfants (Gare routière, port de pêche…) et accomplir régulièrement des visites aux centres d'accueil et de rééducation des enfants en situation des rues ou en conflit avec la loi. A l'issue de ce cycle de formation, les neuf candidats qui ont été retenus sont désormais des formateurs, qui assureront à leur tour la formation d'une cinquantaine d'éducateurs aux techniques d'approche et de maîtrise de la médiation sociale. Ils seront dotés de moyens de liaison, de mobilité et de travail nécessaires, et répartis sur l'ensemble de la wilaya de Casablanca. En ce qui concerne les lieux de regroupement de ces jeunes, l'action sera axée particulièrement sur trois sites semi-fermés au niveau desquels sévissent les réseaux organisés d'exploitation des enfants en situation de rue. Là aussi il y a lieu de développer d'urgence une approche curative couplée à des actions préventives dans le cadre d'un travail de proximité. Le centre de sauvegarde de Tit Mellil va être incessamment réinvesti et réorganisé pour optimiser et rationaliser les prestations de cette structure. L'association Bayti a été sollicitée en raison de sa longue expérience sur le terrain et aussi compte tenu de l'urgence d'apporter des réponses concrètes aux problèmes dont souffrent actuellement à Casablanca les enfants des rues, les enfants abandonnés ou exploités ou encore ceux exclus du système scolaire. D'autres actions sont en phase finale d'étude et dont l'exécution est imminente selon les services de la wilaya du Grand Casablanca.