Football. L'association des anciens arbitres de football de Marrakech a organisé, jeudi dernier, une journée débat sous le thème « la déontologie de la pratique ? Santé et prévention, loi et connaissance, comportement et esprit sportif» «La déontologie de la pratique ? Santé et prévention, loi et connaissance, comportement et esprit sportif ». Tel était le thème de la journée d'information organisée, jeudi dernier, par l'association des anciens arbitres de football de Marrakech. Plusieurs personnalités du monde sportif ont pris part à cette rencontre. Il s'agit, entre autres, d'Abdelaâli Naciri et Yahia Hadqa, tous les deux anciens arbitres internationaux, Abdelaziz Alaoui El Moudni, président de la ligue du sud de football, et Ahmed Bennis, spécialiste en médecine sportive. Les différents intervenants qui se sont succédés lors de cette journée ont mis l'accent sur des sujets traitant notamment de la médecine sportive, devenue célèbre par l'affaire du défunt Youssef Belkhoja, de l'article 12 réglementant la pratique du football, de la violence et de la loi. Cette rencontre-débat, qui mérite d'être saluée, intervient dans un contexte particulier marqué par la montée en flèche de pratiques anti-sportives dans notre pays : conflits d'intérêts, tricherie, magouille, main mise de certaines personnes sur certaines disciplines sportives … Des pratiques, qui outre le fait qu'elles entachent l'image de notre sport en général entravent le développement du football national en particulier. Au cours de cette journée, les différents intervenants se sont, surtout, penchés sur l'aspect juridique concernant la généralisation de la loi relative au football, condition sine qua non pour promouvoir davantage la pratique de cette discipline et tirer vers le haut son niveau, que ce soit sur le plan régional ou national. Jeudi, il était question également de soulever la nécessité pour chaque sportif de disposer d'un dossier médical comportant notamment des analyses et un cardiogramme. Nos clubs ont beaucoup de chemin à parcourir sur ce point. Et les exemples sont là pour le confirmer. Toujours dans la même optique, le Maroc accorde certes une importance particulière à la lutte contre le dopage. La tenue récemment d'une conférence Euro-méditerranéenne à Marrakech est là pour le prouver. Mais des efforts restent encore à faire dans la mesure où le phénomène du dopage existe bel et bien dans notre pays mais il n'en demeure pas moins un sujet tabou. Avec les grands exploits réalisés par ses athlètes dans les différentes compétitions internationales, le Maroc est plus que jamais sous les projecteurs des instances internationales en la matière. L'arrivée au Maroc, la semaine dernière, de la commission antidopage relevant de l'IAAF est loin d'être une visite de courtoisie.